L’Édito : Externalisation, c’est reparti !
☹ Chaque année, les CSE d’établissement et le CSE central constatent et déplorent que le budget Formation ne soit pas entièrement consommé et, par conséquent, que le plan de formation réalisé ne soit pas à la hauteur des besoins et de la stratégie annoncée par Atos. L’absence d’une vraie politique de Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels fait empirer la donne. Nous en arrivons aujourd’hui à une situation exécrable dans laquelle nous avons à la fois un projet d’externalisation d’activités, un projet d’élimination d’une instance représentative du personnel conventionnelle et une pression forte pour faire en sorte que les salariés suivent des formations certifiantes sans aucun réel accompagnement, ni aucune garantie sur leur avenir ni à court terme ni à long terme.
La CFDT dénonce cette situation dans laquelle les salariés paient les errances de la direction durant plusieurs années.
Nous avons besoin d’un projet d’entreprise positif, dans lequel chaque salarié puisse s’identifier, se repérer et se projeter. Le projet d’externalisation ARAL, les projets de réduction des surfaces de bureau, l’échec annuel des négociations de la politique salariale sont des exemples inverses : réduire, supprimer, abandonner, se séparer. Ils vont dans le sens de distendre les liens des salariés avec les entreprises du groupe, au lieu de les impliquer et les motiver.
La CFDT demande l’abandon du projet ARAL et un partage, avec les instances, d’un véritable projet d’avenir, auquel l’ensemble des salariés aspire à se voir associé.
Rejoignez-nous pour apporter votre touche à notre œuvre commune en devenir !
La Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels chez Atos ?
La Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels (GEPP, anciennement GPEC), a pour objectif de permettre aux entreprises d’avoir une connaissance plus fine des besoins de leurs structures, d’améliorer et de valoriser leur capital humain en portant une attention particulière à l’évolution des métiers, des compétences, ainsi qu’à l’optimisation de la gestion des carrières (comme par exemple, l’évolution professionnelle, mobilité, passerelle entre métiers, CPF, VAE…).
La direction a entamé cet été un cycle de négociation en vue d’un accord GEPP. La CFDT est soucieuse de mener à bien cette démarche au travers de 4 étapes essentielles :
- La réalisation d’un état des lieux
- L’identification des besoins
- L’analyse des écarts entre les retours et les besoins
- La mise en place d’un plan d’action
Pour la CFDT , le plan d’action défini dans l’accord devra mentionner les instances de concertation sur la stratégie de l’entreprise, la politique de recrutement, les parcours professionnels (bilans, évaluations, acteurs, situations particulières, employabilité, métiers & passerelles métiers…), la fin de carrière, les outils mis à disposition, ainsi que les enjeux de la transition écologique.
L’équipe de négociateurs CFDT travaille pour vos intérêts, nous sommes à votre écoute, n’hésitez pas à nous contacter.
Risques Psychos Sociaux à Aix en Provence
La pression est forte actuellement sur de nombreux projets. Des RPS ont été signalés sur plusieurs établissements en France mais c’est à Aix en Provence que nous avons eu de regrettables évènements qui ont conduit un Représentant du Personnel CFDT à déclarer 3 Dangers Graves et Imminents (DGI) au mois de juillet 2021.
Pourtant les représentants de proximité d’Aix en Provence CFDT avaient alerté à plusieurs reprises la direction locale des risques qui pesaient sur les salariés en mission chez un client important de la practice Technical Services.
Ce client est connu pour être difficile avec ses prestataires. Il enchaîne de nombreuses restructurations internes entraînant des injonctions contradictoires, un environnement de travail particulièrement stressant (surtout en période de Covid) et des contraintes fortes sur les délais.
Les salariés se disaient psychologiquement épuisés de travailler dans ces conditions malsaines. Beaucoup de reproches sans fondements leurs sont adressés.
Jusqu’à ce que la situation devienne intenable, tous les moyens ont été bons pour continuer à facturer, coûte que coûte, quitte à prendre des décisions pouvant mettre en danger la santé de certains salariés.
Une salariée Atos a même été victime d’une sanction disciplinaire pour ne pas avoir été reconduite dans son projet, elle se trouvait alors déjà dans un état de grande fébrilité, elle se trouve désormais en arrêt de travail ! Merci à l’encadrement pour ses actes en faveur du bien-être au travail.
Malgré tous ces éléments, les alertes répétées des salariés, celles des élus locaux, personne n’a jugé utile d’agir véritablement pour diminuer le risque de RPS, bien au contraire.
Aujourd’hui, le Comité Social et Économique Central (CSEC), la Commission Sécurité Santé et Conditions de Travail (CSSCT) se sont saisis de cette affaire, l’inspection du travail a également été informée.
La direction locale ne souhaitant visiblement pas s’impliquer dans une démarche conjointe d’enquête, une expertise pour risques graves a été diligentée sur demande du CSEC. Les investigations d’un cabinet d’expertise externe sont en cours. Nous attendons leurs préconisations en vue d’une démarche d’amélioration des conditions de travail et de préservation de la santé au travail concernant nos équipes. Nous vous tiendrons informé des avancements de cette situation.
Transfert imminent des salariés Atos Infogérance dans Atos intégration (projet Matisse)
En avril 2021, dès les premières réunions du CSE évoquant le projet de réorganisation juridique du groupe Atos en France, connu sous le nom de « Matisse », la CFDT a dénoncé ce projet, qui « peut se percevoir comme une trahison des accords sur l’organisation sociale signée en 2019. »
La CFDT a été et restera particulièrement attentive aux impacts de ce projet sur les salariés concernés, et plus particulièrement aux conditions d’accueil, à la continuité de l’activité, aux conditions sociales et de travail, aux perspectives d’évolution de carrière et de rémunération, pour qu’elles soient les meilleures possibles si ce projet allait jusqu’à son terme.
La question de la représentation du personnel est importante, néanmoins le sort de l’ensemble des salariés impactés par le projet Matisse reste la priorité de la CFDT, toujours présente afin de défendre les intérêts de tous les salariés, quelle que soit leur société d’origine.
C’est pourquoi la CFDT a demandé l’ouverture rapide de négociations d’un accord d’adaptation, conformément à l’article L2261-14-3 du code du travail, pour répondre aux préoccupations des salariés concernés par ce projet, en maintenant ou en étendant leurs droits :
- Maintien du salaire net lorsque des différences de cotisations sont susceptibles d’intervenir,
- Garantie sur les indemnisations des sujétions liées au travail atypique ou aux astreintes,
- Extension du bénéfice de la subrogation au plus grand nombre (y compris dans les sociétés Bull),
- Inclusion dans le salaire d’avantages qui pourraient être remis en cause, comme le niveau de dotation au CSE Imakumo,
- Devenir de l’épargne salariale Alia Utilities,
- Extension des droits issus des accords statutaires Intégration (par exemple la majoration de 50% pour le travail habituel du samedi) ou Atos Infogérance (par exemple pour les sportifs de haut niveau) …
Contrairement à ce qu’énonce la direction, les sujets sont nombreux et la CFDT entend bien tous les adresser.
Le CSE Atos Infrastructures (CSEE3), le CSE Central et des syndicats ont porté l’affaire devant le tribunal pour contester la disparition du CSEE3. Le transfert des salariés n’est pas contesté. Une audience a eu lieu le 7 septembre et le délibéré est attendu le 19 octobre 2021, soit 10 jours avant le transfert effectif des salariés Atos Infogérance vers Atos Intégration.
En parallèle, une négociation s’est ouverte pour discuter des conséquences du projet sur la représentation sociale. Si elle a accepté sans condition (c’est inscrit au projet présenté aux élus) le maintien des RP CSEE3 en province, la direction demande la disparition du CSEE3 et donc des RP de la plaque Bezons CSEE3. Une déclaration intersyndicale CFDT, FO et CGT lue lors de la deuxième réunion de négociation (24/09/2021) réaffirme la position de ces syndicats : l’opération juridique n’emporte pas automatiquement la suppression du CSEE3.
En cas d’échec de cette négociation, la direction devrait prendre une décision unilatérale, contestable devant l’Inspection du Travail. La décision de l’administration serait elle-même contestable devant le Tribunal Judiciaire.
Si, à cette heure, la négociation sur l’organisation sociale a débuté laborieusement, celle sur les statuts n’a pas été ouverte.
Dernière minute !
Le changement de nom d’Atos Intégration en Atos France a été publié
dans les journaux d’annonces légales
ARAL, nouveau projet d’externalisation… Les salariés en grève !
Le 27 juillet 2021, Atos a annoncé dans la presse vouloir accélérer sa transformation pour se concentrer sur ses 4 activités cibles : Digital, Cloud, Cybersécurité et la Décarbonation. Le projet ARAL, la première étape de ce repositionnement, a été présenté au CSE central du 22 septembre. Il consiste à externaliser une partie de l’activité liée aux centres de données et concerne plus de 200 salariés. Une première réunion intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CGT et FO) s’est tenue le 28 septembre avec les salariés concernés. Il a été décidé d’envoyer une déclaration à la direction générale (déclaration du 28 septembre).
Suite à la réponse de la direction, les salariés concernés par le projet ARAL ont décidé d’entamer un mouvement de grève (déclaration du 29 septembre). Vendredi 30 septembre, le mouvement social s’est rendu sur le site de Bezons avec une brève rencontre de la direction représentée par Mme VERSTRAETEN et M TRICAUD. La tentative de dialogue s’est brusquement terminée lorsque la direction a annoncé la poursuite du projet.
Les salariés sont plus déterminés que jamais : grève reconductible et diverses actions en perspective… Lire le tract intersyndical
La mobilisation n’a pas fléchi samedi et dimanche, avec plus de 70 salariés connectés pendant chacune des deux demi-journées d’assemblées générales.
La CFDT, aux côtés de tous les autres syndicats, soutient ce mouvement engagé, discuté, décidé, agi par nos collègues DCH Bridge.
Bravo et merci à toutes celles et tous ceux qui participent au mouvement, par la grève, par les manifestations, par la solidarité exprimée sous diverses formes !
Une cagnotte commune a été mise en place pour soutenir tous les salariés en grève : www.lepotcommun.fr/pot/iulf2d86
Expertises sur les Champs Électromagnétiques (CEM)
Site de BEZONS : N’oublions pas nos collègues décédés !
En 2019, le bureau VERITAS a établi un train de mesure CEM. Les mesures ont mis en évidence une mesure supérieure à la norme. La direction parle d’une faute de plume.
En parallèle, des salariés Worldline (appartenant à l’époque au Groupe Atos) sont décédés suite à des gliomes (maladies rares du cerveau), comme sur le site des Clayes-Sous-Bois.
Une expertise CEM a été votée et la direction l’a contestée devant les tribunaux. Il est à noter que aussi bien le tribunal de première instance que la Cour d’appel et de Cassation (Cass. Soc., Versailles, D19-25.264, 9 juin 2021) ont débouté la direction de ses demandes, notamment l’annulation pure et simple de cette expertise. L’inspection du travail et la CRAMIF sont informées de cette expertise. La restitution est prévue en novembre 2021.
Notre secrétaire de la CSSCT du CSE Conseil et Solutions et de la CSSCT centrale pilote et suit cette enquête.
Site d’AIX EN PROVENCE : Des risques évidents mais sous-estimés par la direction locale.
Atos Aix-en-Provence est à l’évidence, de par ses activités de Défense, Telecom et Réseaux, un site à risque important dans le domaine des émissions d’ondes électromagnétiques.
En 2020, à la suite d’une série de mesures effectuée par le bureau Veritas en plein mois d’août et dont les élus ont été tenus totalement à l’écart, et face à des niveaux supérieurs à la norme maximale que les élus ont découverts par hasard, la direction locale n’a pas apporté de réponses satisfaisantes et a démontré sa volonté de ne pas partager l’information sur ces sujets importants et sensibles pour les salariés.
Fin 2020, le CSE Atos Bull Technologie et Fonctions Support a voté une expertise sur le site d’Aix. À ce jour, cette expertise n’a toujours pas démarré faute d’autorisation d’accès des experts au site sous couvert d’habilitation des acteurs étatiques.
Nous espérons vous donner des nouvelles dans les mois à venir et ainsi tranquilliser les salariés en première ligne sur ces risques.
Site de SIX FOURS : l’inquiétude des salariés
Le site de SIX-FOURS dispose de matériels de télécommunications en plateforme de tests comprenant de multiples postes émetteurs/récepteurs.
Les élus locaux ont alerté sur les risques électromagnétiques concernant ces équipements.
Lors d’une réunion des élus en présence de la direction locale, et du cabinet EXEM mandaté par Atos pour effectuer des trains de mesures, ces derniers ont été dans l’incapacité de répondre aux questions fondamentales des élus sur la protection de la santé des salariés et l’analyse de risque vis-à-vis des spécificités d’émissions d’ondes électromagnétiques générées par les matériels propres au site de Six-Fours concernant des projets de télécommunications.
Face à cette situation, certains salariés travaillant dans les zones concernées sont angoissés ou stressés, le CSE Atos Conseils et Solutions a voté une expertise CEM sur ce site.
Cette expertise démarre en octobre 2021. Elle porte sur deux volets, les impacts des émissions de champs électromagnétiques et les éventuels impacts RPS (Risques Psycho-Sociaux) y afférant.
Site de RENNES : Une situation de risque grave et l’atteinte d’un salarié d’un gliome.
Un salarié du site de Rennes était atteint d’une tumeur au cerveau (gliome), possiblement liée directement à son activité de travail.
Pour mémoire, c’est cette maladie dont souffraient également les 7 personnes décédées sur le site des Clayes-Sous-Bois, site où des mesures CEM dépassaient les normes françaises.
Il est à noter que les normes françaises autorisent des plafonds d’exposition largement supérieurs à ceux des normes européennes de manière générale et aux normes luxembourgeoises en particulier.
Ce salarié travaille dans un service en lien avec du matériel de téléphonie mobile et autres « boxes de connexion » pour les réseaux internet. Depuis plusieurs années son poste de travail se trouve dans des plateformes de recherche et développement, dans un milieu où de nombreux matériels génèrent des ondes et des champs électromagnétiques.
Une exposition potentielle aux risques liés aux ondes électromagnétiques est donc identifiée, d’autant que ce site de Rennes est implanté dans une zone où, dans l’environnement proche, se trouvent de nombreuses antennes et relais de téléphonie mobile, dont certaines sont dirigées vers les locaux et bureaux du bâtiment occupé par les salariés d’Atos.
Les élus, inquiets et soucieux de la santé de leur collègue atteint d’un gliome et des autres potentiellement inquiets ou stressés, ont saisi le CSE Atos Conseil et Solutions qui a voté une expertise CEM et impacts RPS sur ce site.
La CFDT pilote ce sujet auprès de membres de la CSSCT et vous tient informés de l’avancement et des résultats de cette expertise.
L’absence d’un référent Champs Électromagnétiques chez Atos
Malgré la multitude d’expertises CEM dans notre grand groupe international et les nombreuses demandes de la CSSCT Centrale, la direction n’a pas cru bon de nommer de référent CEM. À ce jour, ce sont les juristes de la direction des affaires sociales qui répondent aux sollicitations des experts sans formation technique et spécifique liée à ce sujet. Les CEM chez Atos est une affaire de juristes !
Nouveau mode de calcul pour les BSC
Vos élus CFDT participant au Comité Social et Économique Central se sont vu présenter le 26 août 2021 la nouvelle approche de la direction pour les BSC des collègues concernés.
La Bonus Score Card constitue le système de rémunération variable du groupe Atos, dont peuvent bénéficier essentiellement les collègues ayant atteint les niveaux GCM 5, 6 et plus. Les BSC sont un outil de soft-power de l’entreprise : elles influencent la priorisation des tâches individuelles ; elles peuvent également sous-tendre des comportements dans les relations au travail.
Le groupe avait décidé depuis un an de transformer son approche des BSC ; une première tentative dès H2 2020 avait avorté. La vision affichée de la direction générale rechercherait une meilleure maîtrise financière et un alignement des objectifs au sein des structures de l’organisation Spring. En pratique, le changement a consisté à ne plus donner aucun poids aux objectifs individuels dans le calcul des BSC, tandis que la facturation (cash-flow), la prise de commande (OE), la marge opérationnelle (OM) et le chiffre d’affaires (ER) deviennent le parangonnage de nos performances collectives. Pour H2 2021, la modification portera vers davantage de poids à l’OE et l’ER, et moins à l’OM et au cash-flow.
Cette décision du groupe a jeté une certaine stupeur, dans la mesure où le retrait de tout objectif individuel dans les calculs semble vider de son sens la portée de la part variable dans les contrats individuels, voire serait contestable sur le fond. Mais aussi car il est connu que le réajustement des objectifs semestriels en cours de route permet d’utiliser les BSC comme variable d’ajustement économique, facteur de démotivation des salariés.
La CFDT a toutefois salué la décision de la direction France, en dépit de la politique du Groupe, de maintenir l’approche performance individuelle (du moins pour les personnes positionnées en GCM 5), afin de garder un sens SMART pour les objectifs de nos collègues concernés ; mais attention, même pour vous au niveau 5, pas d’espoir de recevoir une note de 5 si vous n’avez pas au moins suivi et validé l’ensemble des formations groupe obligatoires, voire décroché une certification digitale en 2021 pour prétendre à la note 6.
Ce nouveau changement des BSC s’inscrit, depuis la fin de l’été 2021, dans une ambitieuse volonté du groupe de donner enfin forme à notre culture d’entreprise (cf. programme LEAP). En affichant davantage d’esprit collectif, d’agilité, d’autonomie locale et d’innovation, la direction espère améliorer notre cohésion, notre attractivité (clients et recrues) puis nos performances.
Vos élus CFDT espèrent que des BSC moins individualisées seront une transition vers un plan d’intéressement véritablement collectif et non plus seulement réservé au quartile des salariés de plus haut GCM. Nous ne pouvons que constater en effet que les critères des BSC actuelles sont extrêmement proches des critères habituels de l’intéressement, et que la forme des BSC retenue par la direction ressemble à un passage au forceps à défaut d’un véritable accord d’intéressement que n’aura pas su négocier la direction France les années passées.
Pour la CFDT, ces décisions sur les BSC devront influencer favorablement les décisions de nos collègues, managers et experts au sens large, vers davantage de travail collectif, de confiance les uns envers les autres, et donc d’une véritable prise de conscience qu’on ne parvient à rien de grand en entreprise sans entraide et bienveillance, tournés ensemble vers des objectifs partagés.
Changement de prestataire santé
Depuis le nouvel accord groupe en 2015, le risque santé est assuré par le Groupe Malakoff-Humanis (anciennement Malakoff-Médéric), et les remboursements étaient opérés par VIVINTER, le gestionnaire qui gère la partie administrative du dossier.
La direction a décidé de maintenir l’assureur, mais de changer ce gestionnaire ; elle a décidé de faire confiance au Groupe Henner, même si à ce jour rien n’est officiellement signé.
Il va donc y avoir du changement, et des questions vous tracassent :
Ma cotisation va-t-elle augmenter ?
NON, les cotisations sont définies par l’accord signé en 2015 par la CFDT et l’UNSA et que FO a rejoint en 2017. Le régime « frais de santé » est à l’équilibre (voire en excédent) depuis 6 ans.
Mais, malgré les excédents, l’assureur cherche à augmenter les cotisations depuis plusieurs années. Il n’y a aucune raison de le faire et nous ferons tout pour que les cotisations restent les mêmes.
Mes remboursements vont-ils baisser ?
Idem, pas de changement. Les prestations sont définies dans ce même accord « frais de santé ». Compte tenu des bons résultats, la CFDT demande régulièrement (et a obtenu à plusieurs reprises 😊) une amélioration des remboursements.
Mais qu’est-ce qui change alors, et quand ?
À partir du 1er janvier 2022, Groupe Henner sera l’organisme qui procèdera aux remboursements complémentaires de la Sécurité Sociale. C’est à lui que vous adresserez vos devis. Vous n’aurez pas de démarche à faire, c’est l’Assurance Maladie qui enverra les éléments de remboursement au nouveau gestionnaire.
Néanmoins, tout changement provoque des aléas et nous vous invitons à faire remonter rapidement à vos représentants syndicaux tout dysfonctionnement. La direction ayant décidé de changer de prestataire, elle devra s’assurer qu’il n’y aura pas de conséquence négative pour les salariés.
Brèves
Et si on parlait salaire ?
Avec une inflation prévue autour de 2 % en 2021, la question de la hausse des salaires devient une priorité afin de garantir le pouvoir d’achat des salariés et plus particulièrement celui des travailleurs dits de la deuxième ligne. Malgré toutes les promesses qui ont été faites, leur rémunération n’a toujours pas été réévaluée. La CFDT appelle le patronat à se mettre autour de la table dans les branches pour sortir de ce statu quo. Lire l’article
Réforme de l’assurance chômage
La CFDT va saisir à nouveau le Conseil d’Etat contre le décret de réforme de l’assurance chômage, qui s’attaque aux demandeurs d’emploi les plus précaires. Lire l’article
Stagiaires, quels sont vos droits ?
Les stagiaires n’ont pas le statut de salarié, mais ils ont des droits. L’essentiel en 2 minutes Voir la vidéo
Projet de loi « climat et résilience »
Les parlementaires doivent corriger les reculs opérés par le Sénat. Lire l’article
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Les militants CFDT (par plaque/site) : n’hésitez pas à nous contacter 😊
Aix en Provence : Olivier BALFOURIER, Rémy RAYMONDO, Karine DUMOULIN, Vincent GENTIL, Jean-Luc GIMENEZ, Maria-Gabriela LOVATO, Bernard BROUILLET, Isabelle FINETTE, Philippe STOLPE, Carole MILLET, François ZANABONI, Laurent VARINI
Angers : Dominique ROUGER, Nicolas BARAUD
Bezons : David CASTELLI, Salomon MAMAN, Norbert RAFFOLT, Isabelle BELZANNE, Armen GH-ARAKELIAN, Sihem BELHACENE, Safia ZEMMAL, Hakim BELHACENE, Djemel BELHACENE, Leila LFAREH, Eric BAAN, Nassim BAKIRI, Thierry GOTTI, Youssef OUNZI, Yazid YOUS, Akila BOUNEKTA, Rachid EL MORNAKI, Malik MEKERRI, Abderrahmane HALLA, Fabricia JAGER, Christophe LAGUERRE, Jules-Mensah FAGBEGNON, Philippe CUVELIER, Samia MEHREZ, Joseph MASSOCK, Houssem GHERISSI, Marie-Christine DUFFEZ, Jérôme BERTIN, Frédéric BLUM, Dominique PIERRE, Sabrina KAOUAHLI, Malika CHABANI, Encarnita ALEMANY, Hervé BROSSET, Estelle COUPARD, Véronique MOROSINI, Djamila LABOUDI, Malek-Hossein SHAHIN, Sandrine MEZZANOTTI, Sylvie ANTOMARCHI
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Montpellier : Alexis DEBOURDIEU, Sabine JEST, Schehrazed LAGRINI-LEBERT
Nantes / Niort : Vincent PRIN, Francine FREISS, François NECTOUX
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Six-Fours : Guylaine PIERSON
Sophia Antipolis : Dominique DERAI, Hélène LAMOUREUX, Carlos ARAUZ-FLORES, Stéphane DUFLOT
Strasbourg / Mulhouse : Tristan LABBE, Jean-Marc NAHLOVSKY, Olivier KREISS, Mathias TERREAUX, Benoît NAEGEL
Toulouse : Claire PHALIPOU, Alia IASSAMEN, Philippe SERAUD, Yves DUCLER, Caroline ESPERANCA, Patricia SEGONDS, Pierre JEAN, Denys LOMBARD
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