Le projet de scission d’Atos en 2 entités (Evidian et New Atos), a été qualifié de plan de sauvegarde par la presse… Un scénario qui écarte la vente de BDS et préserve le groupe d’une OPA « sauvage » ou d’un démantèlement programmé. En tant qu’organisation syndicale soucieuse de préserver l’entreprise et l’emploi nous ne pouvons que dire merci aux instigateurs de ce plan !
Force est de constater que BDS n’a pu évoluer qu’avec Atos, grâce au business réalisé depuis des années dans le cadre des activités historiques d’infrastructure. Ce n’est que justice qu’un équilibre et une solidarité soient mis en place pour la prospérité des deux entités et de leurs salariés après la scission !
Nous ne sommes pas dupes. Nous entendons les rumeurs de prédateurs qui espèrent « faire leur petit marché chez Atos avec le soit-disant soutien d’un gouvernement ». Leur espoir de ne récupérer qu’un petit millier de salariés qui les intéressent sur les 110 000. Leur unique objectif : de déstabiliser le groupe Atos, ses salariés, ses actionnaires, ses clients. Instiller un doute quant à la concrétisation et la réussite du projet de sauvegarde présenté ! Nous déplorons ces méthodes et nous les combattrons avec force !
Rappelons-nous ce qu’est Atos : une famille d’abeilles, une ruche. Nous serons demain 2 ruches prospères d’après le projet présenté ! Pourquoi pas ? Chacun d’entre nous doit trouver sa place au final, se reskiller et s’upskiller si nécessaire afin de s’épanouir dans son nouveau rôle dans l’une ou l’autre des deux entités.
C’est pourquoi la CFDT veillera à la réalité de l’équilibre présenté. Nous serons attentifs aussi bien aux aspects financiers, business, contrats client et de taille critique. Bien sûr le projet, s’il est conduit jusqu’à son terme, doit être réalisé avec des salariés et des compétences judicieusement répartis. Tout ceci notamment, mais pas seulement, lors de l’information consultation qui débutera à la rentrée. Vous pouvez compter sur la CFDT !
Néanmoins, dans ce contexte difficile où chaque centime compte, méritions-nous vraiment de verser des indemnités de départ aux hauts dirigeants qui quittent l’entreprise ?
Notre avenir se joue maintenant, alors Diane, Nathalie, Nourdine, Philippe, Yannick, Sylvie et tous les « carveoutistes » de l’ombre, mettez vos cœurs et vos tripes dans la concrétisation de ce projet. Jouez collectif avec les salariés : ils sont les premiers acteurs et les meilleurs, ils suivront, et les banques aussi !
Merci pour votre écoute, n’hésitez pas à nous contacter si besoin, à nous informer de votre situation et vos préoccupations. À très bientôt !
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