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Intervention à l’AG des Actionnaires, Séparation de Worldline
La CFDT et les autres syndicats ont demandé à la direction d’avoir accès à l’Assemblée Générale des actionnaires afin d’intervenir en lisant le communiqué intersyndical que nous vous avons précédemment transmis par mail : Lire le communiqué intersyndical.
La direction a refusé sous prétexte que le fonctionnement de l’assemblée générale annuelle, très réglementé par la loi, n’offre aucune possibilité d’organiser l’intervention de tiers – fussent-ils des représentants syndicaux. Les syndicats ont occupé le Hall d’entrée à Bezons et ont diffusé des tracts à l’extérieur toute la matinée pendant que l’AG se tenait à l’amphithéâtre.
Comme nous nous doutions que la direction allait répondre défavorablement à la demande intersyndicale, à la CFDT nous avons anticipé en achetant des actions Atos pour avoir un accès de droit à l’AG en tant qu’actionnaire et intervenir sur la séparation de Worldline. En prenant la parole et nous présentant Thierry Breton a insisté pour que l’on décline notre identité « syndicale CFDT », ce que nous avons assumé complètement en lui demandant s’il voyait un inconvénient à ce qu’un syndicaliste soit actionnaire.
Notre première remarque a porté sur la reconnaissance de l’intérêt du télétravail pour l’entreprise et les salariés : plus de bien être, moins de temps de déplacement et productivité améliorée. La deuxième partie de l’intervention concernait l’introduction de la raison d’être dans les statuts d’Atos. En effet c’est le premier groupe du CAC 40 à faire le pas. Au-delà de la raison sociale, avoir une raison « sociétale » participe à humaniser l’entreprise et à contrecarrer l’image des entreprises qui axent leur activité sur la généralisation de l’utilisation de l’intelligence artificielle à tous les niveaux. Nous exprimions donc notre intention de voter favorablement cette résolution.
Le troisième point – la séparation de Worldline du groupe Atos – semble très discutable même si la gouvernance se dit et se veut visionnaire. Cette opération paraît immédiatement lucrative pour les actionnaires, cependant, les expertises menées par le comité européen, et nous nous félicitons pour la transparence concernant l’avis négatif du comité européen, mettent en lumière des dangers financiers importants sur le bloc restant du groupe. On note également que la presse faisait écho récemment de résultats décevants du groupe en 2018 et au premier trimestre 2019, relativement à plusieurs concurrents majeurs.
Tout cela fait craindre une chute importante du cours du groupe à court ou moyen terme. Nous avons donc demandé à Thierry Breton de nous rassurer sur la santé financière et les résultats futurs du groupe après séparation et de nous donner des arguments pour qu’on ne se presse pas de revendre vite nos actions de peur qu’elles ne perdent toute leur valeur.
La seule réponse de Thierry Breton à cette question est dans l’article des échos plus précisément dans le paragraphe qui commence par « Une actionnaire représentante syndicale s’inquiète de la séparation de Worldline » : article Atos Ag des actionnaires. Nous avons bien évidement voté contre la résolution de la séparation.
Présentation des BSC H1 2019
Pour rappel, les Plans BSC sont différenciés selon la catégorie à laquelle vous appartenez :
– Plan My Performance (variable entre 5K€ et 25K€)
– Plan Senior Management (variable au-delà de 25K€)
– Plan Sales (Commerciaux et Assimilés)
Pour H1 2019, la direction modifie encore les règles des BSC.
Pour les directeurs ou assimilés (Plan Senior Management), il y a peu de changement avec le maintien d’un Coefficient Multiplicateur Borné (pour les Top 3%) : Seuil Minimum = 70 % / plafond = 130 %.
Pour la partie « Plan My Performance » qui concerne les objectifs individuels du plus grand nombre des salariés opérationnels, le changement est notable.
Pour ces salariés, la direction a opté pour des objectifs et des paiements composés comme suit :
[50 % * Paiement de la partie collective] + [50 % * Paiement de la performance individuelle]
On peut constater que dans cette catégorie, les salariés n’auront vraiment la maîtrise que sur 50% de leur variable.
Les autres 50 % seront totalement à la main de la direction.
De ce fait, même si le salarié atteint 100 % de ses objectifs individuels ou les dépasse, il n’est pas assuré de percevoir 100 % de son variable.
En effet l’historique montre que les objectifs collectifs sont rarement atteints ou dépassés et peuvent être modifiés en cours de semestre.
La dernière valse de la direction sur le calcul des Résultats Collectifs et du Coefficient Multiplicateur des BLs (Business Line) de la GBU France, n’est pas pour rassurer les salariés.
Enfin un élément important doit systématiquement être vérifié pour les Commerciaux (Plan Sales), les coefficients multiplicateurs ne sont plus appliqués. Atos se met enfin en ligne avec les décisions des Tribunaux, qui ont été initiées par la CFDT.
Dernière minute
Suite à l’intervention des élus CFDT auprès de la direction, le solde de 20 % des BSC H2 2018 retenu arbitrairement et illégalement, devrait finalement être payé selon la Direction, mais quand ? Nous attendons toujours une confirmation écrite de la direction.
Nous restons mobilisés jusqu’au paiement intégral du variable dû, de tous les salariés concernés.
La CFDT dénonce ces méthodes de Management qui sont illégales et ne respectent pas le Code Éthique édicté par Atos.
En agissant ainsi, la direction affiche son mépris pour ses collaborateurs et se ne se soucie guère de l’inquiétude provoquée inutilement auprès de ses salariés. La confiance, s’il en restait un tant soit peu, est rompue et l’impact généré sur l’image d’ATOS est en général très négatif.
Si vous rencontrez des difficultés dans la fixation de vos objectifs ou dans le paiement de votre variable, rapprochez-vous de votre représentant CFDT qui saura vous conseiller et vous accompagner.
Projet d’externalisation de l’activité « Opérations Physiques IT Services » de la division IDM France
” Le 24 juillet 2014 l’entreprise ATOS informait les instances représentatives du personnel, de son intention de céder son activité de support informatique (WSDS) regroupant environ 850 salariés au sein des entités A2B et Infogérance.
En mars 2015, ce service a été transféré pour la modique somme de 1 € symbolique à l’entreprise PROSERVIA/MANPOWER.
En 2016 l’entreprise ATOS informait ces mêmes instances de son intention de céder l’activité Service Généraux environ une quinzaine de salariés vers la société SODEXO, puis ATOS a lâché SODEXO au profit de SAMSIC mettant en péril l’avenir des salariés.
En 2018 l’entreprise ATOS informait ces mêmes instances de son intention de céder l’activité de Maintenance Informatique Ex BULL regroupant 159 salariés à NSC Global France. Le repreneur NSC Global France, est une société basée à Londres, d’envergure mondiale et spécialisée dans la sous-traitance à laquelle recourent les grands groupes pour baisser le coût du travail. Les relations commerciales entre ATOS et PROSERVIA ne semblent plus être satisfaisantes, ce qui expliquerait ce changement de partenaire.
La société NSC Global France ne possédait qu’une équipe d’un à cinq salariés avant son partenariat avec ATOS. Cette société n’a aucune connaissance des activités d’ATOS et de ses clients. C’est une PME au capital de 100 000 €.
Aujourd’hui c’est au tour des équipes des OPERATIONS PHYSIQUES IT SERVICES Ex-Support de proximité et Installations physiques constitué de 43 salariés dont 28 salariés Infogérance, d’être cédés à l’entreprise NSC Global France SARL.
La vente à la découpe devient une habitude et un moyen pour l’entreprise de se séparer de ses salariés avec une moyenne d’âge au-delà de 50 ans et une masse salariale que l’entreprise ne veut plus assumer, le tout à moindre coût.
Nous déplorons cette stratégie, orientée sur le seul aspect financier. Nous percevons qu’elle n’est qu’à l’état de prémices. La CFDT, au-delà de la considérer comme moralement contestable, la désapprouve en tout point.
Nous avons appris que 53 salariés de la société UNIFY Belgique ont également été cédés à NSC, avec un départ prévu le 1er mars 2019. De fait, la CFDT pose la question du devenir des salariés UNIFY France ?
Pour chaque cession, l’entreprise tente de nous rassurer en nous expliquant que l’avenir professionnel des salariés est ailleurs, qu’ils bénéficieront de formations, de vrais plans de carrière. La CFDT dénonce cette logique purement financière qui finalement laisse à d’autres gérer ce qu’elle-même n’a pas voulu assumer.
La CFDT n’est pas dupe de la finalité de ces projets, prenons l’exemple de la société NSC aux Pays-Bas qui n’a pas hésité (en 2017), après avoir engrangé les contrats commerciaux, à licencier brutalement 60 ex-salariés d’Atos externalisés en 2015 et jugés trop chers, pour embaucher des jeunes beaucoup moins bien rémunérés.
En réalité, Atos se sert de NSC Global France comme d’une filiale à bas coûts. Cela en dit long sur la sincérité des propos tenus par Thierry Breton lors de sa tentative d’OPA sur Gemalto, propos selon lesquels il s’engageait à maintenir l’emploi ! Monsieur BRETON répondait ceci à un journaliste : « je garantis l’emploi de tous et la pérennité de l’entreprise. Comme lorsque nous avons repris Bull ou Xerox ». La CFDT laisse à chacun ses propres analyses sur la véracité de ses propos.
La CFDT considère que toutes ces activités ont été volontairement abandonnées par l’entreprise.
Ce qui est d’autant plus scandaleux, c’est qu’à des fins purement commerciales, la direction conserve d’une part les contrats commerciaux les plus rentables (marge à deux chiffres) et d’autre part, en opposition, externalise ses salariés qui contribuent à cette même marge sans compter.
La CFDT pose les questions suivantes à la direction :
- Comment NSC GLOBAL France pourra-t-elle absorber cette masse salariale ?
- Comment NSC GLOBAL France pourra-t-elle assumer et garantir la formation des salariés ?
- Comment NSC GLOBAL France pourra-t-elle garantir leurs évolutions salariale et de carrière ?
- Comment NSC GLOBAL France pourra-t-elle développer ces activités alors que ATOS les considère en perte de vitesse ?
- Que vont devenir les salariés après la période de garantie de l’emploi ?
- Comment NSC GLOBAL France pourra-t-elle assumer et garantir la tenue de prestations sociales pour ces salariés (alors que NSC GLOBAL France n’a toujours pas payé le CET ABT, depuis 3 trimestres maintenant !) ? “
Nomination d’un nouvel Administrateur salarié du groupe Atos
Suite à la cession de Worldline décidée lors de l’assemblée générale des actionnaires du 30 avril dernier, la CFDT (syndicat majoritaire chez Atos) a procédé à la nomination de Farès LOUIS comme nouvel Administrateur représentant les salariés au sein du Conseil d’Administration du groupe Atos.
Farès a intégré Bull en 1991 et a eu différentes fonctions : ingénieur commercial, Account Manager auprès des grands comptes, directeur de la filiale Bull Moyen Orient, chargé de développement d’offres à l’international. Actuellement, il occupe un poste de « business developer » de produits de sécurité pour la région Moyen Orient & Afrique. Il est basé sur le site des Clayes-Sous-Bois.
Farès est aussi un militant CFDT au sein de Bull depuis de nombreuses années. Par ailleurs, il exerce aussi des mandats CFDT externes à l’entreprise en tant que conseiller prud’homal et défenseur syndical.
Il saura pleinement représenter les quelques 120 000 salariés du groupe, en toute indépendance, et toujours dans le respect des valeurs CFDT. Nous lui souhaitons bonne chance dans cette nouvelle fonction.
NAO : salaire, intéressement et participation, où en sommes-nous ?
Salaire : Les propositions de la direction restent nettement insuffisantes, tous les syndicats lui demandent de revoir sa copie. La CFDT rappelle sa demande d’une Augmentation Générale (AG) qui profite à tous les salariés. Si la proposition de plusieurs syndicats d’Augmentation Collective (AC) à 750 € pour 8 250 salariés va dans le sens de l’intérêt d’un plus grand nombre, elle reste néanmoins trop éloignée de notre demande d’AG de 1 500 € annuelle au titre du rattrapage de l’inflation des 4 dernières années. Nous sommes en fin de négo (7e réunion) et le résultat est en deçà de toutes les attentes ! C’est pourquoi la CFDT exhorte la direction à accepter à minima cette demande d’augmentation collective de 750 € pour 8 250 salariés (pour les salaires allant jusqu’à 60 k€) et de généraliser l’application de la mesure de subrogation à l’ensemble des salariés, afin de réduire les inégalités de traitement au sein de l’unité économique et sociale Atos France.
La dernière proposition de la direction est une augmentation collective de 700€ pour les salariés ayant une rémunération annuelle brute inférieure ou égale à 45.000 € à la date du 31/12/2018, pour un équivalent temps plein, ce qui représente 5516 salariés pour un budget de 0,69% de la masse salariale. De plus, le budget consacré au rattrapage de l’égalité Femme/Homme est de 0,33% de la masse salariale. Nous sommes en attente de notre demande de généralisation de la subrogation.
La direction a ouvert les négociations sur la participation et l’intéressement. Il s’agit de négocier des avenants aux accords existants. Cependant, elle ne propose aucune amélioration de la formule de calcul de la RSP (réserve spéciale de participation) et voudrait juste appliquer l’accord existant aux entreprises du groupe Atos qui ne sont pas encore couvertes, à savoir Imakumo, Air Lynx et Bull International.
Quant à l’intéressement, elle propose de nouveaux objectifs pour permettre d’obtenir un déclenchement de prime d’intéressement par rapport à l’accord triennal non-dénonçable signé l’an dernier à marche forcée par quelques syndicats (lire notre article sur le sujet) qui constatent, mais bien trop tard, qu’il ne rapportera rien pendant 3 ans ! Non seulement les résultats 2018 sont nettement en dessous des seuils de déclenchement, mais les objectifs 2019, encore en hausse, rendent un déclenchement encore moins possible… S’il reste envisageable de négocier des seuils plus raisonnables dans un avenant, il est peu probable d’arriver à les faire baisser suffisamment pour espérer obtenir un intéressement sur l’exercice 2019 (versé en 2020). L’an dernier la direction proposait de verser par l’intéressement ce qu’elle ne voulait pas donner en NAO. Cet affichage destiné surtout à appâter de nouveaux recrutés qui ont hélas vite fait de déchanter semble être plus ardu à renouveler cette année. La CFDT insiste donc sur les NAO qui permettraient d’avoir une rémunération pérenne et surtout palpable. L’intéressement s’il venait, par miracle, à se concrétiser serait un bonus pour les salariés !
Compensation du sur-temps de trajet : proposition indécente de la direction !
Le 22 avril 2016, la direction signait un accord temps de déplacement professionnel pour chaque UES Atos en France, stipulant : « il est convenu que lorsque le temps de déplacement professionnel excède le temps normal de trajet, le salarié bénéficie d’une contrepartie progressive sous forme de repos correspondant à : 50 % du surtemps de trajet pour les 6 premières heures et 100% au-delà de la sixième… ».
A peine signé, la direction le dénonçait six mois plus tard sous prétexte que le « coût » n’avait pas été correctement évalué ! Certain crieront à l’incompétence, nous y voyons plutôt de la mauvaise foi, un manque de loyauté et de probité.
En juillet 2018, suite à l’échec de quinze mois de négociations, la direction impose une note unilatérale relative aux temps de déplacements professionnels. Contrairement à l’article L. 3121-4 du Code de Travail, cette note, dans son article 2.3, instituait une franchise de 2h30 en deçà de laquelle aucune contrepartie n’était allouée aux salariés.
La CFDT et les autres syndicats ont alors décidé de contester cette franchise illégale et injuste en justice.
Cette démarche contentieuse a abouti à ce que le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Bobigny, par jugement en date du 21 mars 2019, donne raison aux syndicats et prononce l’annulation de l’article 2.3 de la note unilatérale à cause de la franchise qu’il contient.
Le 29 mars 2019 la direction a diffusé un communiqué à l’ensemble des salariés rappelant cette décision du tribunal, précisant que dans l’attente d’un nouveau dispositif de compensation, aucune saisie dans l’outil SAXO ne donnera lieu à une compensation immédiate.
Aujourd’hui, la direction propose lors d’une réunion de négociation de remettre en cause les principes de compensation des surtemps de trajet avec une « proposition indécente ».
En effet, les taux de compensations suivants ont été présenté par la direction, sous forme de repos alimentant un compteur spécifique.
* 10 % du surtemps de trajet constaté pour les 3 premières heures
* 20 % du surtemps de trajet constaté de la 3e à la 6e heure
* 50 % du surtemps de trajet constaté au-delà de la 6e heure
* 100 % du surtemps de trajet pour un déplacement le week-end, les jours fériés ou hors France métropolitaine
La logique de la direction, peu soucieuse de la santé et du bien-être des salariés au travail, est simple : elle considère qu’il ne serait pas bon d’octroyer plus de 18 minutes de repos pour un salarié fatigué par un surtemps trajet de 3 heures (180 minutes). Ainsi une heure de surtemps donnerait six minutes de compensation. A la fin de l’année civile les compensations inférieures à une demi-journée seraient payées, les autres perdues !
Cette perte, contraire à l’esprit du législateur, est tout aussi inadmissible et illégale qu’une franchise.
La CFDT, réellement soucieuse de la santé des salariés, ne saurait accepter une compensation inférieure à celle qu’elle avait signée en avril 2016. C’est pourquoi elle se battra, avec le concours des autres syndicats, pour obtenir que cette nouvelle négociation sur le sujet aboutisse à des contreparties dignes de ce nom, permettant un repos réel pour les salariés et le respect de leur santé.
CSE : chez Atos, la négo avance !
Légalement, c’est au plus tard le 31 décembre 2019 que disparaîtront les structures de représentation actuelles des salariés. Délégués du personnel, CHSCT et CE laissent la place à une instance unique : le Comité Social et Économique (CSE). Pour le dire simplement, celui-ci reprend et fusionne les attributions de toutes les instances précédentes, dont la gestion des activités sociales et culturelles. Chez Atos, des négociations sont en cours pour définir la nouvelle architecture sociale. La CFDT fait le point pour vous.
L’UES Atos France regroupe de nombreuses entreprises, employant plus de 11 000 salariés. La CFDT, associée en intersyndicale avec la plupart des autres syndicats de l’UES, a obtenu que le projet actuel soit basé sur un CSE central, 3 CSE d’établissement et plus de 400 représentants de proximité.
Si le projet actuel arrive à son terme, un premier CSE regrouperait les entreprises issues de Bull (sauf Fastconnect) et AMF, un deuxième Atos Intégration, Atos Worldgrid, Atos Consulting et Fastconnect, un troisième Atos Infogérance. Ces regroupements, issus d’une première phase de négociation, permettent d’équilibrer au mieux les effectifs salariés, tout en limitant les modifications par rapport à l’état actuel.
Les représentants de proximité ne sont pas obligatoires dans la loi. Mais avec des établissements couvrants entre 10 et 20 sites géographiques très éloignés, il est indispensable de trouver des relais locaux pour une meilleure réactivité, gérer l’urgence et éviter l’engorgement des CSE. En effet, ceux-ci doivent traiter les problèmes de tous les sites dans leur périmètre, tant sur les réclamations individuelles ou collectives comme les DP aujourd’hui, que sur les questions relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail, comme les CHSCT actuels.
Nous abordons en ce moment les rôles de chacune des instances, leur fonctionnement et leurs moyens. La CFDT, soucieuse d’obtenir les meilleurs accords possibles dans l’intérêt des salariés, continue de s’inscrire dans un dialogue permanent avec les autres syndicats. C’est cette ouverture intersyndicale qui nous a permis d’obtenir une belle avancée pour un dialogue social efficace.
La CFDT continuera de défendre ses convictions sociales, par exemple pour la défense et la prise en compte de l’intérêt des salariés dans les projets de la direction ou sur la proximité des activités sociales et culturelles et leur harmonisation pour des salariés d’un même site.