Décembre 2024
Edito
Le groupe Atos Eviden a finalisé sa restructuration financière et planifie la prochaine assemblée générale le 31 janvier 2025. Malgré le report de l’échéance de la dette, le groupe n’est pas encore complètement sorti des turbulences.
Le futur directeur général du groupe devrait prendre ses fonctions, en complément de son rôle de président du conseil d’administration, fin janvier 2025.
La stratégie du groupe doit être éclaircie mais, sans surprise, la priorité du nouveau PDG sera probablement la recherche d’économies et de croissance. La grande question sera de savoir comment cette stratégie sera déclinée en France ? Et quelles équipes de direction porteront le renouveau ?
En cette fin d’année, la CFDT reste mobilisée pour vous, vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année et vous donne rendez-vous en janvier pour bien débuter 2025 !
Soyons pratiques !
L’année est presque finie, voici donc des informations très pratiques (à conserver !) pour bien finir 2024 et commencer 2025.
Il vous reste des congés à prendre et vous ne savez pas comment les poser ?
Pensez au CET :
Ouvrez un ticket sur PISA, via le lien : https://pisa.myatos.net/home ou https://pisa.myeviden.com/home,
puis Human Resources/Human Resources France/Demandes salariés/Demande d’alimentation CET UES France.
Attention, il faut respecter les plafonds pour le CET et la nature des jours à déposer.
Pensez à la planification de vos congés pour 2025, retrouvez notre guide sur le site de la CFDT Atos et Eviden : https://www.cfdt-atos.org/conges/. Pour les salariés migrant vers l’annualisation, pensez à respecter les soldes cibles en fin d’année.
Besoin d’aide ? Contactez un représentant CFDT.
Accords d’entreprise
GEPP
La GEPP, c’est la Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels.
En cette période de turbulences, il est essentiel de discuter des métiers en tension (en manque de salariés) et des métiers sensibles (volume des postes en décroissance).
Lors de la dernière réunion des coordinations syndicales par la direction, la CFDT a souligné l’importance de négocier sur ce sujet pour défendre, entre autres, la formation et le maintien de l’employabilité des salariés.
Droit à la déconnexion
En parallèle des négociations relatives à la prévention des risques psycho-sociaux (voir plus bas notre article sur la prévention) et à la GEPP (cf. ci-dessus), la négociation sur le droit à la déconnexion est essentielle pour préserver la santé des salariés. La CFDT a donc également demandé l’engagement de cette négociation dans les plus brefs délais.
Sur ce sujet, la CFDT souhaite que le salarié ait la maîtrise de l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle. Chacun doit pouvoir avoir une coupure effective de sa sphère professionnelle quand il le souhaite. Certains voient un avantage à renvoyer un petit mail en dehors des heures de travail pour soulager leur charge mentale, d’autres ont besoin d’une césure totale pendant leurs temps personnels.
L’important est que ce choix soit celui du salarié, librement décidé, et non un modèle imposé par l’entreprise.
Cela doit s’accompagner d’une véritable prévention pour éviter toute dérive envers des salariés fortement engagés qui pourraient s’approcher du syndrome d’épuisement professionnel (le « burn-out »).
Égalité professionnelle
Souvenons-nous, la CFDT a refusé, fin 2023, de signer la prorogation de l’accord égalité professionnelle, parce que l’action de la direction, par les embauches et la politique salariale (augmentations), détruisait systématiquement les avancées de l’accord en termes de rémunérations.
Rappelons que l’un des buts de la prorogation signée fin 2023 était d’avoir le temps de négocier.
La direction se hâtant avec lenteur, plus de six mois après nous sommes enfin arrivés au point de départ : la direction a décidé d’inclure ce sujet au calendrier de négociations, et provoqué la première réunion en novembre 2024 !
Les CSE
La situation est tellement catastrophique que nous vous ferons un dossier complet en début 2025.
Faudrait pas gâcher les fêtes !…
Rappel des dates des réunions ordinaires des CSE à venir pour 2025 :
CSE de l’UES Atos : 15 et 16 janvier, 12 et 13 février, 12 et 13 mars, 9 et 10 avril, 14 et 15 mai, 11 et 12 juin, 9 et 10 juillet, 6 et 7 août (sous réserve), 10 et 11 septembre, 8 et 9 octobre, 19 et 20 novembre et 10 et 11 décembre.
CSE de l’UES Eviden : 22 et 23 janvier, 26 et 27 février, 19 et 20 mars, 23 et 24 avril, 21 et 22 mai, 18 et 19 juin.
Prévention : la direction loin du compte !
RPS : bientôt arrivés au point de départ ?
La direction a une attitude dilatoire sur la négociation d’un nouvel accord de prévention des risques psychosociaux. C’est pourtant, dans le contexte économique et (par incidence) social du groupe en France, une négociation très importante. Aujourd’hui, la prévention en matière de RPS se résume à peu de choses près au traitement des risques réalisés, dans lesquels les salariés, individuellement ou en équipe, sont en souffrance.
Pour y voir plus clair : en quoi consiste la prévention ?
Le premier niveau de prévention consiste à supprimer le danger : arrimer une étagère au mur pour qu’elle ne puisse pas tomber, par exemple, ou former les salariés dans divers domaines.
Le deuxième niveau réside dans la protection des salariés, par exemple avec une tenue de protection contre la chaleur d’un four si on ne peut pas isoler complètement la source de chaleur.
Le troisième niveau consiste, une fois le problème réalisé, à limiter son extension ou ses conséquences. Par exemple, en matière de santé, organiser la surveillance de la glycémie des diabétiques.
Un exemple concret de résistance à la prévention : le taux de CO2
Au sein du CSE de l’UES Atos, la CFDT a soulevé la question de la ventilation et, par incidence, du taux de CO2dans les espaces dont l’aération est difficile, tels que les salles de réunion, les espaces sécurisés, les salles machines, etc… La direction a refusé de mesurer les taux de CO2 ou d’engager une expertise sur le sujet. En réunion du CSE de septembre, la direction n’a pas été en mesure de répondre sur ses obligations : taux de renouvellement de l’air (en air frais), résultats des inspections des installations… Ces obligations résultent pourtant des articles R. 4222-1 et suivants du code du travail. La direction fait l’autruche : sans thermomètre, pas de température.
Il a fallu que la CFDT demande l’inscription à l’ordre du jour du CSE d’un vote d’une expertise sur la qualité de l’air pour que la direction engage des contrôles et engage les premiers travaux. Il existe des salles sur plusieurs sites pour lesquelles l’audit conduit a révélé une insuffisance du renouvellement d’air. La direction a pris des mesures fortes : elle a retiré des chaises des salles concernées !!! C’est bien sûr totalement insuffisant. Même l’affichage demandé en réunion par vos élus CFDT n’est pas installé dans toutes les salles !
En attendant que la direction finalise les travaux pour assurer la sécurité des salariés, la CFDT vous recommande d’être attentif aux symptômes de l’exposition au CO2 : maux de tête, voire migraines, nausées, troubles cognitifs, de l’audition ou de la vue, sentiment d’oppression… Si vous vous sentez en difficulté dans l’un de ces espaces, n’hésitez pas à le quitter et consulter le service santé au travail, un sauveteur secouriste du travail ou un médecin.
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