Actualités Atos – Juillet 2022

L’Édito : Un projet. Un renouveau. Travaillons tous ensemble pour le faire advenir dans sa version la meilleure !

Le projet de scission d’Atos en 2 entités (Evidian et New Atos), a été qualifié de plan de sauvegarde par la presse… Un scénario qui écarte la vente de BDS et préserve le groupe d’une OPA « sauvage » ou d’un démantèlement programmé. En tant qu’organisation syndicale soucieuse de préserver l’entreprise et l’emploi nous ne pouvons que dire merci aux instigateurs de ce plan !

Force est de constater que BDS n’a pu évoluer qu’avec Atos, grâce au business réalisé depuis des années dans le cadre des activités historiques d’infrastructure. Ce n’est que justice qu’un équilibre et une solidarité soient mis en place pour la prospérité des deux entités et de leurs salariés après la scission !

Nous ne sommes pas dupes. Nous entendons les rumeurs de prédateurs qui espèrent « faire leur petit marché chez Atos avec le soit-disant soutien d’un gouvernement ». Leur espoir de ne récupérer qu’un petit millier de salariés qui les intéressent sur les 110 000. Leur unique objectif : de déstabiliser le groupe Atos, ses salariés, ses actionnaires, ses clients. Instiller un doute quant à la concrétisation et la réussite du projet de sauvegarde présenté ! Nous déplorons ces méthodes et nous les combattrons avec force !

Rappelons-nous ce qu’est Atos : une famille d’abeilles, une ruche. Nous serons demain 2 ruches prospères d’après le projet présenté ! Pourquoi pas ? Chacun d’entre nous doit trouver sa place au final, se reskiller et s’upskiller si nécessaire afin de s’épanouir dans son nouveau rôle dans l’une ou l’autre des deux entités.

C’est pourquoi la CFDT veillera à la réalité de l’équilibre présenté. Nous serons attentifs aussi bien aux aspects financiers, business, contrats client et de taille critique. Bien sûr le projet, s’il est conduit jusqu’à son terme, doit être réalisé avec des salariés et des compétences judicieusement répartis. Tout ceci notamment, mais pas seulement, lors de l’information consultation qui débutera à la rentrée. Vous pouvez compter sur la CFDT !

Néanmoins, dans ce contexte difficile où chaque centime compte, méritions-nous vraiment de verser des indemnités de départ aux hauts dirigeants qui quittent l’entreprise ?

Notre avenir se joue maintenant, alors Diane, Nathalie, Nourdine, Philippe, Yannick, Sylvie et tous les « carveoutistes » de l’ombre, mettez vos cœurs et vos tripes dans la concrétisation de ce projet. Jouez collectif avec les salariés : ils sont les premiers acteurs et les meilleurs, ils suivront, et les banques aussi !

Merci pour votre écoute, n’hésitez pas à nous contacter si besoin, à nous informer de votre situation et vos préoccupations. À très bientôt !

Rejoignez-nous pour apporter votre touche à notre œuvre commune en devenir !

Le Projet présenté aux marchés

Vous pouvez trouver toutes les informations relatives au projet présenté aux marchés, aux instances représentatives du personnel et aux salariés via les liens suivants :

Atos – CMD Presentation June 14, 2022
Atos étudie une possible séparation en deux sociétés cotées pour libérer son potentiel de création de valeur et déployer un ambitieux plan de transformation – Atos
Atos nomme Nourdine Bihmane et Philippe Oliva aux postes de Directeurs Généraux Délégués – Atos

Un coup d’œil dans le rétroviseur…

En 1997, le groupe Atos est né de la fusion des sociétés Axime et Sligos. En ce temps-là, le groupe était perçu par les marchés comme une valeur stable, en grande partie grâce à ses activités d’infogérance. Celles-ci étaient d’un rendement plutôt moyen, mais offraient une bonne visibilité sur les années à venir, grâce à des engagements pluriannuels, lissant les performances mais rassurant l’investisseur en pleine aversion au risque.

Avec la fusion avec Origin, en 2000, le groupe s’est nommé Atos Origin.

En 2004, c’était au tour de Schlumberger-Sema de rejoindre Atos. Cette opération a pratiquement doublé les effectifs du groupe et renforcé la présence du groupe en Europe et plus particulièrement au Royaume-Uni.

La même année, Atos Worldline devint une filiale du groupe.

Thierry Breton arriva pour présider le directoire en 2008. Alors tout s’accélère : pour donner des objectifs plus souvent, le cycle « d’évaluation de la performance » passe à un rythme semestriel. Les résultats sont attendus pour chaque semestre. Les promesses aux marchés se renforcent. La pression sur les résultats également.

Les contrecoups de cette course au court terme sont connus, par les dérives engendrées. Soumis à cette forte pression, issue d’un management appris chez France Télécom, l’encadrement intermédiaire réagit comme il peut. Parfois mal. Très mal. Surtout pour certains salariés, auxquels on retransmet la pression avant de leur reprocher de ne pas y résister, lorsqu’ils sont à bout et craquent.

Et on apprend à embellir les chiffres. Avec des méthodes qui contribuent à installer une ambiance délétère. Suppression ou externalisation de postes d’assistantes (tant pis s’il faut plus de temps à un salarié mieux payé pour réserver son déplacement). Report (lire : annulation) de formations. Limitation des déplacements : mais non, les salariés qui jouent un rôle commercial n’ont pas besoin de se rendre chez le client. Non-paiement de factures : tant pis pour les fontaines à eau qui ne sont plus approvisionnées. Ce sont parfois peut-être des détails, mais prises dans leur ensemble toutes ces petites économies démoralisent, démotivent, désengagent les salariés. Et leur effet négatif est bien plus important, à long terme, que les économies réalisées.

Les exemples récents ne manquent pas, démontrant que cette politique n’a pas complètement disparu. Le transfert du recrutement en Bulgarie a été un échec patent. La responsable du recrutement qui a conduit ce transfert s’était engagée à donner ses indicateurs clés au Comité Social et Économique Central. Elle n’a pas eu le courage de le faire, malgré plusieurs relances. La marque employeur a presque tout connu : l’arrêt du recrutement des stagiaires (autant dire que les jeunes diplômés n’ont plus pris la peine de croire en Atos), arrêt du recrutement tout court, économies de bouts de chandelles, transfert du recrutement en Bulgarie, réduction du personnel RH qui ne peut plus répondre aux sollicitations… Nous vous livrons une anecdote qui illustre assez bien cette déconsidération des salariés. Interpellé en CE sur le fait que les salariés passaient un mois après leur embauche sans pouvoir travailler, faute de PC, le directeur d’Atos Intégration répondait qu’on avait fait ainsi depuis longtemps et que, par conséquent, on peut bien continuer. Quel salarié vient dans une entreprise pour attendre un mois avant de pouvoir travailler ?

Il y a là de quoi décourager plus d’un salarié.

Tout ceci s’est accompagné d’une série de transformations et réorganisations, qui ont enterré les derniers repères des salariés dans l’organisation. Quel est mon rôle ? Qui doit exécuter cette tâche ? À qui s’adresser pour cette question ? Lorsque plus grand monde ne connait les réponses à ces questions, le bateau n’est plus gouvernable, les écueils sont des icebergs et les bancs de sable une mer d’Aral…

Alors que faire aujourd’hui ?

La CFDT prend acte des décisions du conseil d’administration. La stratégie a, depuis 2009, été au service d’un projet financier. Il nous faut aujourd’hui un projet industriel. La stratégie du groupe doit prendre en compte les compétences des salariés et l’évolution de ces compétences, le positionnement d’Atos par rapport à ses concurrents et les évolutions futures du marché. Aujourd’hui, le groupe a pris un énorme retard dans le virage du cloud, à cause, pendant l’ère Breton, d’une absence de stratégie industrielle à long terme et de prise en compte de la nécessité de transformation des activités d’infrastructure vers le cloud, à l’instar de nos concurrents. Les efforts pour rattraper les autres ESN sera conséquent. La CFDT restera vigilante pour que les salariés ne paient pas la facture des mauvaises décisions de la gouvernance.

De nombreuses activités ne sont pas identifiées dans la communication du groupe, par exemple celles de MCS (Mission Critical Systems) ou du temps réel embarqué. Elles peuvent être développées et adaptées au contexte actuel. Pour donner une brève illustration de ces évolutions, la clé de notre véhicule va devenir une clé électronique (très utile pour les loueurs, par exemple), téléchargeable sur un mobile. Ce qui implique de résoudre nombre de défis technologiques : dialogue avec les clouds du constructeur et du loueur, communication en sous-sol (lorsque le réseau public est diminué, voire absent)… De beaux projets nous attendent. Ils réclament des compétences diverses. Comment la stratégie du groupe intègrera-t-elle ces nouveaux enjeux ?

Pour la CFDT, la combativité de chacun, ne serait-ce que pour sauver nos emplois, doit être au rendez-vous. On peut contester le projet de scission, mais il pourrait devenir réalité dans quelques mois. Nous devons donc, collectivement, remonter nos manches pour que ce projet soit une réussite, en premier lieu pour les salariés. Le groupe doit donner la bonne direction. De façon détaillée. Qui ? Pour quoi faire ? Comment ? Avec quels moyens ? Dans quelle stratégie ? Plus de 11 000 salariés en France attendent une feuille de route claire, des moyens explicités, une ambition qui ne soit pas l’attente d’un naufrage ou d’un pillage. La CFDT posera toutes les questions nécessaires pour que ce projet soit compréhensible et compris, pour que ce projet soit réaliste et réalisable, pour que ce projet soit celui des salariés et pas seulement celui d’administrateurs nantis et d’actionnaires à l’affut d’un « bon coup ».

La CFDT a déjà demandé que l’investissement soit aussi au service des salariés. Cette demande est renouvelée.
La CFDT sera au côté de chaque salarié, pour que chacun ait une place active dans l’avenir du groupe.

Paroles de salariés

De la colère pour les uns, de la joie pour les autres, tel est le sentiment exprimé par les salariés d’Atos à la lecture du communiqué de leur Directeur Général le 14 juin dernier… De mémoire de salariés d’Axime, de Sligos, de GSI, d’Origin, de Sema Schlumberger, … tous ces rapprochements ont toujours profité et ont construit le Groupe Atos. Depuis ces dernières années, le rachat de Bull, de Syntel et les stratégies mises en place par la Direction, nous ne pouvons faire à ce jour qu’un constat négatif alors qu’on nous promettait la Lune…

Malgré ce constat amer et une fois qu’on a dit ça, demain que l’on soit vert ou bleu si ce projet se réalise, notre seul souhait est celui de la réussite pour ces deux groupes ; aussi, aujourd’hui nous ne devons avoir qu’une seule action collective qui passe par la poursuite de notre engagement quotidien, le travail, chacun à notre niveau, pour réaliser nos objectifs, nous devons nous donner les moyens de nous projeter de la meilleure des manières en vert ou en bleu pour voir la vie en rose.

Alors gardons espoir, serrons les coudes et jouons collectif, notre avenir se joue en ce moment et nous en sommes les premiers acteurs et les meilleurs.

Titres restaurant : pourquoi faire simple ?

Dans sa politique salariale 2022, la direction a décidé de remplacer le forfait repas pour les salariés Atos France en clientèle par un titre restaurant. La décision serait justifiée par un besoin de conformité aux règles URSSAF. Pour rendre l’initiative attractive, la direction l’a habillée de luxe : le nouveau titre restaurant sera d’une valeur faciale plus élevée que tous les autres.

L’idée ayant été présentée lors des négociations sur les salaires (NAO), la CFDT avait réagi en soulevant l’évidence : le choix de la direction pose plusieurs problèmes. D’une part, l’attribution d’un titre restaurant d’un montant revalorisé apparaît mesquin pour les autres (travail sur site sans RIE ou à domicile). D’autre part, et surtout dans le contexte actuel, la création d’un autre montant apporte une nouvelle complexité. De nombreuses questions vont sans doute apparaître dans les prochains mois. Par exemple, quel montant attribuer pour une demi-journée en télétravail et une demi-journée chez le client ?

On aurait pu aller jusqu’au bout et proposer un montant harmonisé pour les différentes situations de travail, mais la libéralité de la direction a ses limites. A défaut de bonne communication auprès de chaque salarié pour tous les cas particuliers, les salariés se retrouveront confrontés à l’arbitraire de HRBP ou managers eux-mêmes mal informés.

On le voit, à l’heure où la direction peine à satisfaire les demandes des salariés et à répondre à leurs questions, l’introduction d’une complexité supplémentaire est contestable. Ce sera une charge de plus pour les fonctions support (HBRP, corrections de déclarations…). La CFDT continuera à revendiquer pour des solutions profitables aux salariés. Contactez-nous, nous vous accompagnerons pour défendre vos intérêts.

Le télétravail chez Atos

L’accord régissant la mise en œuvre du télétravail chez Atos se termine à la fin de cette année.
Un nouvel accord est indispensable aussi bien pour les salariés qui exigent une meilleure qualité de vie au travail, que pour les employeurs qui ont besoin d’un accord juste et équilibré pour attirer les jeunes « talents » puis retenir nos salariés.

La CFDT a construit ses revendications en se basant notamment sur vos attentes, pour s’assurer du respect de la vie privée, éviter le flicage, garantir une qualité de vie en télétravail, le droit à la déconnexion, préserver l’esprit du collectif et du dialogue social, une équité de traitement des salariés (prise en compte des frais engendrés par les télétravailleurs), …

Reprise des réunions en septembre. D’ici là, vous pouvez consulter le résultat de l’enquête « télétravail » faite par la direction en 2021 disponible : ici

Un nouvel accord sur la mobilité Durable ?

La négociation peine à avancer : Mobilité durable, oui ! Mais durable dans le temps ? Pas si sûr que cela…

Le dernier accord concerne l’année 2020. Malgré les relances de la CFDT, la nouvelle négociation n’a réellement commencé qu’au début de l’année 2022. Pour le moment, la direction propose deux accords : une version prorogée du dernier accord pour 2021 et 2022H1 (18 mois) d’une part, et une nouvelle version couvrant la période 2022H2 et 2023 d’autre part. Même si les montants varient quelques peu, les prestations proposées sont globalement identiques à ce qui se faisait déjà (Forfait mobilité durable, aide à l’achat d’un vélo mécanique/électrique, frais de remise en état). Une nouveauté, toutefois, concerne une potentielle participation au covoiturage pour les salariés ne bénéficiant pas du forfait mobilité vélo. Nous vous informerons plus en détail prochainement.

IVG : non au recul des droits des femmes

L’annonce, puis l’effroi. Le 24 juin, la Cour suprême des États-Unis a mis fin au droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), garanti dans tout le pays depuis près de cinquante ans. C’est un recul sans précédent du droit des Américaines à disposer de leur corps !

Les États fédérés sont désormais libres d’interdire l’IVG, et certains n’ont pas perdu de temps pour le faire. À l’instar du Missouri, neuf États ont rendu l’avortement illégal dès l’annonce de l’arrêt de la Cour, et la liste des territoires concernés devrait rapidement s’allonger.

Interdire l’avortement ne le fait pas disparaître, il ne le rend que plus dangereux pour la santé des femmes. L’avortement non sécurisé, pratiqué dans des conditions clandestines, est l’une des principales causes évitables de décès maternel, selon l’Organisation mondiale de la santé.

En France, la question de la garantie de ce droit se pose. La CFDT soutient la proposition de plusieurs groupes parlementaires d’inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution. « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant », avertissait, en 1949, Simone de Beauvoir. Soixante-treize ans plus tard, cet avertissement reste cruellement d’actualité.

Laurent Berger reconduit à la tête de la CFDT

Extrait du discours de clôture du 50ème congrès de Lyon (13 au 17 juin 2022) :

« C’est quoi un militant CFDT ? C’est une femme ou un homme qui a des tripes, une tête et un cœur. Nous en avons eu de belles incarnations ce matin avec Sabrina, Joseph et Christophe.

A la CFDT, c’est d’ailleurs plus généralement une femme puisque plus de 50 % des adhérents CFDT sont des femmes. Et ça s’est vu à ce congrès ! Il va falloir continuer cet effort. Je disais des tripes, une tête et du cœur. Parce que nous avons des tripes, nous ne voulons plus des inégalités qui minent le monde du travail et la société.
Parce que nous avons une tête, nous ne croyons pas au grand soir et aux solutions miracles mais aux avancées concrètes qui changent déjà le quotidien.
Parce que nous avons du cœur, nous pensons, en responsabilité, qu’un autre mode de développement, plus juste, est possible. C’est l’équilibre entre ces trois dimensions qui fait la CFDT.

C’est mon équilibre militant : ne jamais se résigner aux injustices et inégalités, se battre et s’engager à fond pour améliorer les choses avec ce brin d’utopie qui permet de croire qu’on peut déplacer les montagnes.

Etre dans l’écoute et la discussion, dans la négo pour prendre les risques qu’impliquent la volonté de changer réellement le monde. Voilà mon militantisme. Voilà ce dont je suis fier. Être un militant et l’être avec vous. Un militant heureux !
Continuons de l’être ensemble mes camarades et amis ! »

Brèves

Retraites : la CFDT refuse un nouvel allongement de la durée de cotisation

 « Ça suffit ! » Le message délivré à propos des retraites par les syndicats de la CFDT lors du congrès confédéral de Lyon (du 13 au 17 juin dernier) a le mérite de la clarté. Lire la suite

Le Pacte du pouvoir de vivre s’adresse au gouvernement

Dès l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, les 66 organisations du Pacte du pouvoir de vivre avaient demandé à être reçues par Emmanuel Macron afin de s’entendre sur « les conditions de réussite » du nouveau quinquennat, estimant que « la légitimité des corps intermédiaires [avait été] malmenée […] par un dialogue avec la société civile en pointillé. Sans changement sur ce plan, toute ambition forte de transformation est vouée à l’échec ». Lire l’article

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