AGIRC-ARRCO Présentation du rapport provisoire

Les élus CFDT d’Aix en Provence ont, à plusieurs reprises, alerté la direction sur la situation difficile que rencontrent depuis de plusieurs années certains salariés en mission pour l’AGIRC/ARRCO, certains d’entre eux étant depuis longtemps en RPS et arrêt de travail.

Durant l’été 2021 la situation s’est aggravée et face à ce malaise grandissant les représentants de proximité CFDT ont alerté l’inspection du travail et ont remonté des Dangers Graves et Imminents (DGI).

Conformément à l’organisation sociale existante, la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) a été saisie pour venir en aide aux salariés en danger.

Suite à nos alertes, la réaction des responsables locaux du projet a été jugée insuffisante. Les élus du Comité Social et Economique Central (CSEC) ont décidé de recourir à un expert agréé pour comprendre la situation, évaluer les risques en présence, rechercher les causes, et aider à la mise en place d’un plan d’action.

Le rapport d’expertise issu de ce travail a été présenté lors du CSEC ordinaire du 12 février 2022 dans sa version provisoire.

Dans l’attente du rapport définitif qui sera présenté prochainement, la direction d’Atos conteste de nombreux éléments portant sur des sujets particulièrement inquiétants et laisse transparaitre une volonté d’organiser sa défense à partir d’éléments purement juridiques.

L’intervention d’un cabinet externe agréé avait pour objectif une sortie par le haut de cette situation regrettable, en permettant la mise en place d’un plan d’action garantissant la santé des salariés tout en préservant les intérêts commerciaux d’Atos chez ce client.

Pour la CFDT, en invitant à faire appel à des voies de recours externes à l’entreprise, la direction ne fait qu’ajouter un risque économique aux risques déjà présents sur la santé des salariés qui subissent cette situation.

Ce projet n’est malheureusement pas le seul à être compliqué, mais il est révélateur sur bien des aspects des nombreuses difficultés et du peu de considération pour les salariés Atos lorsqu’ils sont envoyés en sous-traitance chez des clients difficiles.

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