Voilà bientôt 3 ans que l’accord relatif à l’égalité professionnelle a été conclu. Il doit arriver à échéance en mars 2024.
Au plan des rémunérations, cet accord devait corriger les écarts entre groupes d’hommes et de femmes ayant des caractéristiques d’emploi similaire. Or, la politique salariale décidée unilatéralement par la direction, incluant augmentations individuelles et embauches, a systématiquement dégradé les corrections appliquées dans le cadre de l’accord. En conséquence, la CFDT a demandé à plusieurs reprises la mise en œuvre de la clause de revoyure pour négocier les adaptations nécessaires. La direction n’a pas voulu donner suite à cette demande, pourtant partagée par plusieurs syndicats, et demande aujourd’hui la prolongation d’un accord qu’elle contrarie au quotidien. Pour la CFDT , c’est donc non.
Le groupe se targue d’une expertise sur le traitement des données. Il est incompréhensible qu’elle soit incapable d’appréhender et anticiper les effets de ses actions sur les salaires.
Pour ce qui est de l’évolution professionnelle des femmes, force est de constater ici aussi le manque de volontarisme de la direction. Celle-ci s’est contentée, après de nombreux rappels de l’accord par la CFDT, de l’appliquer au minimum. Cette logique de moindre coût n’est décidément pas à la hauteur des enjeux d’un groupe du 21e siècle.
Pour ces raisons, la CFDT veut renégocier cet accord dès à présent car l’égalité salariale et l’égalité dans l’évolution de carrière ne sont pas au rendez-vous !
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