La Direction n’arrête pas de modifier régulièrement (2 fois en 2021 pour les BSC) la politique de fixation de la rémunération « au variable » des salariés concernés avec pour objectif principal de payer le moins possible.
Ceci a pour conséquence de provoquer la démotivation, la démission et la fuite des talents, moteurs de la croissance de l’Entreprise. En cela, la Direction applique une politique à court-terme irresponsable voire suicidaire.
Rappelons un fait essentiel : la Rémunération au Variable fait partie intégrante du salaire des personnes concernées car c’est un engagement contractuel. Cette rémunération variable est conditionnée à la fixation d’Objectifs Semestriels qui doivent-être S.M.A.R.T (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporellement définis). Ces objectifs doivent donc être définis en début de période.
Les objectifs BSC 2021-H1 ont été définis en avril et pour 2021-H2 seulement en septembre. Aucune nouvelle pour la période 2022-H1. Pour 2021, cela représente 7 mois de retard sur 12 pour les BSC !!!! Qui dit mieux ? Aucun client n’accepterait un tel retard. Pourquoi les salariés le devraient ?
Le non-respect de la fixation ou la distribution des objectifs, ou le non-respect des conditions associées, notamment la distribution en début de période, obligent la Direction à un paiement à 100% du variable (Jurisprudence constante des Tribunaux qui ont été saisis par les salariés lésés). De nombreux salariés ayant une « part variable » nous ont remonté leur désarroi et leur écœurement face à des paiements de variable arbitraires très sous-évalués et qui ne reposent sur aucun critère tangible et qui sont invérifiables.
Devons-nous rappeler à la Direction une réalité criante ? Les salariés disposant d’une part variable ne mesurent pas leur temps de travail, ils sont très souvent amenés à travailler le soir très tard, les week-ends et durant leurs jours de congés, avec pour seul souci ou préoccupation : gagner de nouveaux Marchés, de nouveaux Clients ou de nouveaux Contrats… et ainsi tirer ATOS vers le haut. Si ces salariés ne sont pas reconnus conformément à leurs résultats, quel choix leur laisse-t-on ?
Enfin rappelons, que cette Politique Déloyale de rémunération au Variable, de la Direction envers cette catégorie de salariés peut être assimilée à du travail dissimulé et pourrait conduire ses auteurs au Pénal.
La CFDT demande à la Direction de mettre de la transparence, de la sincérité et de la loyauté dans la mise en place de cette Politique des variables et des BSC pour retrouver la confiance, entre autres, de ces Locomotives de l’Entreprise. Si Atos en est incapable, alors la CFDT demande l’intégration de la part variable dans le salaire fixe afin de résoudre ce désordre et pour rétablir la confiance de ces salariés en leur Entreprise.
Par le passé, Atos a eu à intégrer les variables dans le salaire fixe des salariés qui en faisaient la demande ou sur proposition d’Atos. Pourquoi aujourd’hui il en serait autrement ?
Si vous êtes concernés par cette situation, prenez contact avec votre représentant CFDT pour vous aider dans vos revendications et pour vous assister dans vos démarches juridiques éventuelles.