La CFDT, la CGT et FO étaient présents le 23 octobre 2023 au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique.
La CFDT a défendu l’emploi dans la totalité du groupe Atos et les deux groupes envisagés après la séparation du groupe en deux.
Aujourd’hui, le groupe a deux projets en préparation. L’un, adopté par l’assemblée générale des actionnaires, prévoit la mise sur le marché d’un groupe Eviden. L’autre, plus récent, repose sur une vente des activités TFCo à un fond détenu par Daniel Kretinsky et une augmentation de capital, le tout devant être validé lors d’une assemblée générale des actionnaires initialement prévue début novembre, puis reportée au 2ème trimestre 2024.
La CFDT , la CGT et FO étaient présents le 23 octobre 2023 au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique.
La CFDT a défendu l’emploi dans la totalité du groupe Atos et les deux groupes envisagés après la séparation du groupe en deux.
Aujourd’hui, le groupe a deux projets en préparation. L’un, adopté par l’assemblée générale des actionnaires, prévoit la mise sur le marché d’un groupe Eviden. L’autre, plus récent, repose sur une vente des activités TFCo à un fond détenu par Daniel Kretinsky et une augmentation de capital, le tout devant être validé lors d’une assemblée générale des actionnaires initialement prévue début novembre, puis reportée au 2ème trimestre 2024.
La CFDT refuse la vente par appartement, car elle menacerait l’emploi dans les parties non vendues. Une nationalisation partielle (des seules activités stratégiques ou souveraines) ou totale, comme proposé par des parlementaires, qui n’aurait pour objectif que d’aboutir ensuite à une vente par appartement des activités rentables, sans permettre le financement de la restructuration des autres actifs, et ils sont majoritaires, laisserait aussi des milliers de salariés dans la précarité professionnelle.
La CFDT a donc à nouveau demandé un investissement de l’État qui sécurise l’emploi et prépare le rebond du groupe. Rappelons que la CFDT a sollicité l’intervention du gouvernement il y a déjà près d’un an et demi, dès le début des rumeurs et de la campagne médiatique menaçant la pérennité du groupe.
Le ministère a confirmé son opposition à toute nationalisation. Cependant, l’État serait prêt à intervenir dans un vrai projet incluant une restructuration, dont le coût serait de l’ordre du milliard d’euros hors coûts récurrents, qui impliquerait au moins un autre investisseur, comme dans toutes ses participations dans les groupes Français, et recevrait l’accord des banques. Ce projet devrait bien sûr être porté par la gouvernance du groupe et recueillir l’approbation des actionnaires. Le gouvernement assure que, dans tous les cas, il ne laisserait pas Atos « aller au tapis ».
Bercy a également confirmé que l’éventuelle participation du fonds de Daniel KRETINSKY à hauteur de 7,5% dans le groupe Eviden après l’opération de vente de TFCo ne menacerait pas la souveraineté, rappelant la participation passée de Siemens dans le groupe.
La CFDT a indiqué que, le projet d’investissement à hauteur de près de 30% d’Airbus, un projet qui aurait pu être la solution la plus adéquate pour sauvegarder au mieux l’emploi et notre entreprise. Hélas un fond anglais s’y est opposé sans aucune réaction de la classe politique.
Dans cette période incertaine, où le groupe est l’objet de tant de manœuvres des uns ou des autres, la CFDT renouvelle sa demande que le gouvernement se positionne et défende l’emploi en France pour soutenir les activités souveraines du groupe, sans pour autant écarter les autres activités.
Aux dirigeants du groupe, la CFDT demande de remettre la sincérité au centre de la communication du groupe, à tous les niveaux, pour rompre avec les pratiques délétères qui nous immobilisent, pour annihiler les rumeurs qui menacent l’entreprise et l’emploi, pour orienter les énergies du groupe vers une croissance durable et rentable pour tous.