Le CSE Atos Conseil et Solutions s’efforce de mettre à disposition un nouveau site internet permettant de sécuriser et faciliter la gestion de vos Activités Sociales et Culturelles (ASC). Cette migration a été initiée dès le mois de janvier 2019. L’ancien système est couramment appelé Veya, le nouveau est dénommé comme son fournisseur : Henley.
Le site internet du CSE est accessible de deux manières différentes. Par les salariés pour s’informer, s’inscrire, commander, compléter les dossiers… Un autre type d’accès au site internet permet à l’équipe de gestion, composée quasi-exclusivement de salariés du CSE, de traiter vos demandes. Cet accès est également utilisé dans le même objectif par les correspondants locaux et bénévoles.
Dans un premier temps, trois ensembles d’activités locales ont migré, pour Aix, Lille et Nantes.
En 2020, le Comité Social et Économique (CSE) Atos Conseil et Solutions a succédé au CEt Atos Solutions. Il a mis en place une première commission pour assurer le suivi la migration de cette infrastructure. Durant les années 2020 et 2021, cette commission a suivi la migration de tous les sites locaux, à l’exception de Bezons et Montpellier. Les ASC nationales n’ont pas encore été transférées sur le nouveau système.
Au mois de novembre 2021, le CSE a malheureusement constaté que les travaux se sont concentrés sur la migration rapide des sites, sans que la qualité de cette migration soit évaluée et corrigée au fur et à mesure des passages des sites locaux de province sous Henley. Au-delà de la qualité, le délai et le budget de la migration n’ont pas été maîtrisés. Fin 2021, le constat est accablant : le délai proposé est porté jusqu’en février 2022 au moins et l’ancienne commission demande au CSE de doubler le budget, avec une nouvelle dépense de près de 70 000 € pour finaliser la migration.
Une nouvelle commission a alors été mise en place. Elle a fait le constat que les migrations réalisées n’ont pas permis d’atteindre un niveau de satisfaction souhaitable pour les salariés des sites, les élus, les correspondants locaux, les bénévoles et l’équipe de gestion. Elle a donc lancé un audit auprès des correspondants locaux et interpelé le prestataire sur ses défaillances. Elle a revu le budget nécessaire pour achever les travaux de migration, en supprimant près de 70% des coûts prévus, à moins de 22 000 € (au lieu de presque 70 000 €). Enfin, elle a planifié, en concertation avec la commission des ASC nationales, les travaux nécessaires pour que la migration des ASC nationales, puis locales, puisse être lancée sans mettre en difficulté les salariés qui utilisent le système du CSE ni l’équipe de gestion.
Encore aujourd’hui, des problèmes du nouveau système subsistent. L’ancienne commission avait annoncé avoir traité un problème de déconnexion permanente des salariés de l’équipe de gestion. Il n’en est rien et cela ralentit les travaux des salariés du CSE. Malgré leur mobilisation, nous avons donc dû déplorer une surcharge de leur activité et un ralentissement dans le traitement des dossiers. Dans les sites locaux, les migrations hâtives ont engendré des erreurs de stocks persistantes qui pénalisent les salariés qui souhaitent passer des commandes.
La CFDT salue les travaux des salariés employés par le CSE, ainsi que celui des élus qui s’investissent dans les commissions. En maîtrisant le budget, les délais et la qualité, la nouvelle commission migration permet au CSE d’entrevoir un horizon pour achever cette migration, sans gaspillage des dotations qui sont, rappelons-le, assises sur la masse salariale de l’UES Atos France. Les élus CFDT qui s’y engagent participent à plusieurs réunions par semaine pour atteindre l’objectif de satisfaire tous les salariés dans un contexte raisonnable de travail pour l’équipe de gestion, comme on peut en attendre d’un employeur responsable.