Le site internet du CSE de l’UES Atos a enfin été mis en ligne à partir d’août 2024 ! Bon, il faut malheureusement tempérer l’enthousiasme (de cette bonne nouvelle ?), et cela à double titre. En choisissant de « faire table rase du passé », « l’alliance » CFE-CGC, FO et UNSA vous a contraint à tout refaire valider : conjoint, enfants, revenus du foyer, IBAN… Ce qui a pris du temps avant d’avoir la totalité des informations validées par le CSE et donc de pouvoir s’inscrire à une activité ou demander une participation. Le conseil CFDT : si ce n’est déjà fait, saisissez dès à présent vos revenus 2023 (indiqués sur l’avis d’imposition 2024). Cela vous permettra d’obtenir votre taux de subvention 2025 (calculé à partir du coefficient familial – QF) et de soumettre vos demandes et inscriptions au plus tôt.
Certaines activités sont nouvelles et peuvent donc être déroutantes, car la politique des activités est issue de la fusion de pratiques différentes. Écrivez-nous pour obtenir des réponses à toutes vos questions sur le nouveau modèle (toujours cfdt@atos.net).
Après les retards du bureau pour signer les contrats, le secrétaire (CFE-CGC) et le trésorier (CFE-CGC) ont passé une heure à essayer de convaincre le CSE de leur désaccord avec la première activité concrète proposée par la commission vacances : les locations et séjours hiver 2025 et ainsi à essayer de faire reporter, le vote par le CSE des activités pour les vacances des salariés. Il a même fallu organiser un premier vote pour savoir si le CSE voulait voter ces activités ! Heureusement, le CSE a voté favorablement dans les deux cas et le bureau a dû assister la commission dans l’exécution de ces décisions. Outre le fait que, durant ce temps perdu, le CSE aurait pu traiter d’autres points concernant les problèmes vécus par les salariés, cela montre la déconnexion entre les deux principaux membres du bureau et le CSE qui les a dédits.
Vous l’aurez compris, c’est laborieux, mais la CFDT n’a rien lâché pour vous permettre d’accéder aux activités le plus tôt possible. Dans cette optique, la CFDT a fait inscrire à l’ordre du jour des réunions les votes sur les règlements intérieurs de commissions et les règles de gestion des activités que celles-ci organisent. Sans cette demande, il est probable que l’alliance qui a voulu prendre la gestion du CSE aurait poursuivi dans son attitude dilatoire.
Dans la perspective du début 2025, la CFDT a demandé l’inscription à l’ordre du jour de la réunion de décembre 2024 le vote des budgets 2025. Pour un CSE, il y en a deux : le budget des AEP (Attributions Économiques et Professionnelles), qui permet le fonctionnement du CSE, et le budget des ASC (Activités Socio-Culturelles), qui concerne les subventions du CSE en faveur des activités individuelles ou collectives des salariés. Le secrétaire n’a pas inscrit ces votes. Dommage, c’est un retard inutile.
Tous ces retards ont trouvé deux causes très fréquentes : la lutte de la CFE-CGC contre le travail des commissions et le défaut d’organisation des travaux du CSE.
La CFE-CGC, en désaccord avec les propositions des commissions (dans lesquelles pourtant chacun des syndicats était représenté jusqu’à la démission de la CGT), tend à remettre en cause leurs travaux, alors que le rôle de ces commissions est bien de préparer les décisions et les votes du CSE. Cela a entraîné des lenteurs en réunion préparatoire et en plénière. Et par conséquent, cela a limité, par manque de temps, la capacité du CSE à traiter des sujets pour lesquels les salariés ont besoin d’être défendus.
Dans un CSE qui fonctionne bien, le secrétaire a souvent un rôle d’animation des travaux du CSE. Or, pour le CSE de l’UES Atos, le secrétaire (CFE-CGC) et ses deux adjoints (CFE-CGC et FO) n’ont pas suffisamment réuni la représentation du personnel pour préparer les votes. Cela crée des réunions à rallonge, dont une bonne partie passée en suspension pour débattre de sujets qui auraient dû être préparés. Et encore, trop souvent le secrétaire a-t-il plutôt joué la provocation auprès des élus que la recherche d’un consensus.