Echo-Social @Atos – Mars 2018

Actualité sociale et économique de l’UES Atos France – Mars 2018

La CFDT, déterminée à lutter pour l’égalité professionnelle

Sans ambiguïté, la CFDT est une organisation syndicale féministe de longue date ! L’égalité professionnelle est une dimension indispensable de l’égalité femme ‑ homme. La CFDT Atos en fait un axe transversal à toutes ses revendications : agir pour une meilleure conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée; pour un partage plus égalitaire de l’exercice de la parentalité; pour la revalorisation des métiers majoritairement occupés par les femmes; pour lutter contre le sexisme et les stéréotypes au travail. Pour la CFDT, la lutte pour l’égalité est un combat des femmes et des hommes, et un engagement de toute l’organisation, tous les jours de l’année !

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, la CFDT a organisé des événements notamment à Bezons et sur d’autres sites de Province et refait un focus sur les principales mesures de l’accord «égalité professionnelle de l’UES Atos France et Atos International ». La direction annonce d’ores et déjà que les objectifs de l’accord ne sont pas atteints pour la première année. Elle se dit cependant soucieuse de les atteindre à échéance de l’accord. Il se trouve que la commission de suivi annuelle de l’accord ne se réunit qu’en avril 2018 pour faire un premier bilan avec les organisations syndicales. La CFDT a demandé à la direction de ne pas se cantonner aux dispositions de l’accord qui prévoit des réunions de la commission de suivi annuelles, mais de réunir plus régulièrement cette instance, à l’instar de ce qui a été obtenu pour la commission de suivi de l’accord Handicap. Cela permettrait de mieux impliquer les organisations syndicales, d’assurer un meilleur suivi de l’application de l’accord, d’améliorer la réactivité et de réajuster les actions. La direction a répondu favorablement à cette demande. N’hésitez pas à nous transmettre vos remarques et propositions.

Voir notre vidéo YouTube didactique : https://www.youtube.com/watch?v=-EkF5N1mRvU

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Transports en grève : pensez au télétravail !

Les grèves qui s’annoncent vont perturber les transports en commun.

La CFDT, négociatrice et signataire de l’accord sur le télétravail, rappelle que cet accord autorise le télétravail dans des circonstances exceptionnelles affectant les conditions de transport. Il faut pour cela : avoir une installation électrique conforme, être assuré en multirisques habitations, être en capacité de réaliser ce travail à distance et enfin prévenir sa ou son responsable et sa son RRH par mail. Le conseil CFDT : parlez-en dès maintenant et demandez un accord de télétravail et un PC portable à votre responsable.

 

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NAO : Négociations annuelles obligatoires

Dernière minute

Tous les syndicats se sont regroupés en intersyndicale pour porter ce sujet ensemble.

Contexte

Les objectifs financiers sont plus élevés en 2018, confortant le plan Ambition 2019.

·       Les dividendes des actionnaires continuent à augmenter.

·       Résultat net part du groupe : +11 % à 601 millions d’euros.

·       Chiffre d’affaires record : 12,7 milliards d’euros.

·       Marge opérationnelle : 1,3 milliards d’euros.

C’est dans ce contexte de très bons résultats pour le groupe que s’ouvrent les NAO 2018, on peut donc espérer qu’enfin la direction d’Atos réalise une véritable négociation salariale qui permettra d’aboutir à une politique salariale équitable et juste, et d’obtenir de ce fait une adhésion et une motivation forte des salariés aux objectifs de l’entreprise.

La part des augmentations salariales générales des plus bas salaires a connu une érosion constante, des mesures individuelles opaques et parfois arbitraires ont pris ponctuellement le relais. La CFDT exige rapidement des mesures salariales générales à la hausse et pour tous, c’est la seule condition qui peut maintenir et protéger le pouvoir d’achat des salariés face à une baisse du salaire réel.

La double peine

Depuis 2013 la trésorerie Atos est boostée par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE, pour Atos France hors Worldline : 19,3 M€ en 2014, 15,7 M€ en 2015…) subi et financé par les contribuables. En janvier 2018 s’y ajoute une baisse durable des cotisations patronales. Le CICE n’a eu aucun impact positif ni sur les emplois, l’effectif Atos est toujours en baisse, ni sur les salariés, mais a servi à augmenter la marge opérationnelle de l’entreprise et à arrondir les dividendes. Alors que le dispositif s’applique sur la masse salariale allant jusqu’à 2,5 SMIC, nous constatons une mauvaise volonté de la direction à augmenter les salaires au-delà de ce seuil pour continuer à recevoir le crédit d’impôt.

Plan d’Epargne Retraite Collectif « PERCO »

La baisse du niveau de vie lors du passage à la retraite devient source d’inquiétude des salariés. La baisse d’évolution des salaires pour les seniors dans l’entreprise doit être compensée par ce dispositif.

Intéressement

La CFDT demande l’ouverture sans délai d’une négociation sur un véritable intéressement sur les performances de l’entreprise. Cette demande correspond à une reconnaissance du travail d’équipe et d’un effort collectif. En tout état de cause l’intéressement devra être complémentaire à une politique salariale honnête et ne pourra pas s’y substituer.

Politique salariale : les revendications de la CFDT

1.          La CFDT demande que la politique salariale s’applique chaque année dès le 1er janvier.

2.          une augmentation générale : Afin de compenser partiellement la hausse de l’inflation subie par les salariés depuis de nombreuses années, et dans le contexte de très bons résultats, la CFDT demande une augmentation collective égale à 120 € par mois pour tous.

3.          Revalorisation des non-augmentés depuis 3 ans ou plus : La CFDT demande la revalorisation des salaires de tous les salariés qui n’ont pas reçu d’augmentation depuis 3 ans ou plus, indépendamment des compensations de tous ordres (retour maternité, égalité pro, calages aux grilles Syntec et Métallurgie, réintroduction de variable, heures supplémentaires…) qui ne peuvent être considérées comme des augmentations de rémunération du fait de la politique salariale.

4.          La CFDT demande un budget spécifique pour le rattrapage des rémunérations des salariés sans augmentation individuelle sur 3 années consécutives ou plus. Avec une inflation prévisionnelle* comprise entre 1 et 1,3%, et une augmentation du SMIC de 1,24% au 1er janvier 2018 (soit 9,88 €/h, 1.498,47 € mensuel sur la base 35h hebdomadaires), toute augmentation inférieure à ces taux ne fournit aucun gain en termes de pouvoir d’achat. *L’inflation fin décembre 2017 est de 1.2% sur un an (1.1% hors tabac). L’INSEE annonce 1,33% fin janvier.

5.          Augmentations individuelles : En plus d’une augmentation générale, la CFDT considère que tout salarié ayant satisfait à ses objectifs doit avoir droit à une augmentation individuelle. La CFDT souligne la nécessité d’accorder un budget donnant aux managers une vraie capacité d’adresser tous les salariés au niveau où ils le méritent.

6.          Minima Conventionnels : La CFDT demande de garantir pour tous un salaire minimum de 105% des minima conventionnels.

7.          Situations minimale par Niveau/Echelon et durée maximale dans la position de la Convention : La CFDT souhaite que des niveaux de correspondance soient établis entre les codes GCM et les Niveaux/Echelons des Conventions Collectives. La CFDT souhaite également que soit appliquée une durée maximale de positionnement dans chaque position de la Convention Collective et demande la communication de la valeur moyenne de durée passée dans l’échelon.

8.          Harmoniser la subrogation : Dans certains CEt des salariés ne peuvent pas bénéficier du maintien total de la rémunération en cas de congés maladies ou d’accident du travail. La CFDT demande la généralisation de la subrogation dans la GBU. Cela permettra d’éviter des situations dramatiques dans lesquelles certains salariés peuvent se retrouver avec une suspension de leur salaire avant même que les IJSS ne leur soient versées et avec tous les problèmes qui peuvent en découler.

9.          Encadrement des salaires minimum : La CFDT demande l’encadrement, dans une échelle de 1 à 4,5, des rémunérations de tous les salariés de l’UES. Salaire minimum demandé : PMSS 2018 – 40 % (1987 € bruts).

10.      Indemnités de licenciement : La CFDT demande que les salariés non cadres aient les mêmes indemnités que les cadres et donc la suppression de toutes les inégalités.

11.      La CFDT demande le respect de l’accord « Egalité Professionnelle » et que le BUDGET consacré à l’Egalité Professionnelle entre les hommes et les femmes soit sorti des NAO et fasse l’objet d’un BUDGET distinct dont la proposition devra être considérablement réévalué. De fait, la proposition actuelle de la direction ne peut être appréciée sur un BUDGET GLOBAL de 2% mais seulement de 1,85% (hors 0,15% proposé pour Egalité Professionnelle).
La CFDT demande à ce que TOUTE augmentation de salaire soit accompagnée d’une lettre informant les salarié·e·s concerné·e·s sur la nature de cette augmentation. Parallèlement, chaque année des statistiques seront fournies par la direction aux négociateurs-trices des NAO, leur précisant le nombre d’augmenté·e·s dans chaque catégorie (non augmenté·e·s depuis plus de 3 ans, IRP, H/F, Mérite, Promotion…)

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Après HP, Atos va externaliser ses activités de maintenance à NSC Global

L’effectif serait de 309 personnes dans le Monde, dont 162 en France + 11 volontaires.

Au regard de ses nouvelles orientations stratégiques, le groupe ATOS a récemment annoncé que ses activités de maintenance et de support ne font plus partie de la stratégie Ambition 2019.

Le bilan est pourtant positif, le CA des activités maintenance et de support en France pour l’année 2017 est bien supérieur aux prévisions (+ 12%).

Cela ne concerne pour le moment que les activités de production de la maintenance et des supports techniques!

Il existe un précédent : le Groupe ATOS en 2015 a déjà réalisé cette même opération d’externalisation aux Pays-Bas. En 2017, NCS voulait envoyer 60 personnes à Amsterdam. Il s’agit des anciens employés d’ATOS transférés chez NSC en 2015 dans le cadre d’un contrat d’externalisation, mais qui sont considérés «trop chers».

https ://www.computable.nl/artikel/nieuws/outsourcing/5977776/250449/nsc-global-wil-zestig-oud-atosers-ontslaan.html

Le business model d’ATOS est basé sur les acquisitions, le pillage technologique, et ensuite le dégraissage sauvage des salariés. Coté au CAC 40, le groupe réalise quelque 12,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Résultat net part du groupe : +11% à 601 millions d’euros en 2017.
Le business model d’Atos peut-il continuer à croitre de cette manière au détriment des salariés ?

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Centre de services : modifications d’horaires sur le site d’Aubervilliers

Durant le CCE du 07 mars 2018, la direction nous a présenté un point sur l’activité « Centre de services » en France intégrant un projet de modifications d’horaires sur le site d’Aubervilliers pour les aligner sur ceux d’Orléans (décalage des horaires de l’équipe de nuit pour finir à 07h00 au lieu de 06h00 actuellement).

Le centre de service en France est aujourd’hui composé de 63 personnes réparties sur les sites d’Aubervilliers (20), Orléans (30 dont 4 sous-traitants), Trélazé / Nantes (13). Par ailleurs, 14 salariés du Centre de Services France ont été identifiés dans le cadre du « reskilling » pour 2018 (le CCE est encore en attente de la répartition géographique de ces salariés).

L’intervenant de la direction nous a indiqué que la prise en charge des activités de niveau 1 par des « centres de services » est ce vers quoi tend Atos, et qu’à sa connaissance, il n’y a actuellement ni projet d’externalisation ni projet d’automatisation d’une partie de cette activité par le biais d’un outil dédié. L’objectif est de garder cette activité en France et elle devrait donc avoir logiquement tendance à croître. L’intervenant nous a également indiqué que la modification d’horaires prévue n’aurait aucun impact de report d’activité de Trélazé / Nantes vers Aubervilliers ou Orléans.

Au-delà de ces propos qui se veulent positifs, les élus CFDT restent très vigilants sur ce qui se passe réellement dans les équipes concernées :

·       Problématiques de charges sur l’ensemble des sites concernés et notamment durant les périodes de congés.

·       Information-Consultation impérative avant la mise en place de nouveaux types d’horaires devant les CHSCT des sites concernés.

·       Vigilance sur le remplacement 1 pour 1 des salariés qui seront « reskillés » et réaffectés dans d’autres services ainsi que pour les remplacements liés aux contrats de générations.
Suivi spécifique de l’activité sur Trélazé-Nantes étant donnée la faible taille des équipes (13 personnes).

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Dotation des comités d’établissements

Rappelez-vous (c’est ici), en janvier 2017 nous vous annoncions :

1.    Que la CFDT avait obtenu une subvention uniforme de 1,03 % pour tous les CE de l’UES Atos France

2.    Que nous demandions à passer au plus tôt ce budget à 1,05 %

Les prestations CE se sont effectivement considérablement améliorées.
Mais il aura fallu un an pour réouvrir la négociation : cette fois, on devrait atteindre au moins cette revendication ! On vous préviendra dès que ce sera effectif…
Nous avons aussi demandé un budget de fonctionnement pour le CCE.
La direction – qui se targue pourtant de vouloir faciliter le dialogue social – freine des quatre fers sur ce point. Un budget est pourtant indispensable pour que cette instance soit efficace. Alors on continuera à insister… À la CFDT, on ne lâche rien, pour le bénéfice des salariés !

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BSC, une toute petite avancée pour les salarié·e·s, une grande protection pour les directrices et directeurs

La CFDT n’a cessé depuis 2 ans de dénoncer le caractère démotivant, déloyal et injuste de la politique de rémunération pour des salarié·e·s disposant d’une part variable (BSC). Ces dernières années, environ 80 % du BSC est déterminé au niveau collectif, échappe à toute action ou activité directe du salarié, et est soumis à des seuils de déclenchement inacceptables.

Un coefficient multiplicateur (situé en 2017 théoriquement entre 0 et 130 %) est appliqué derrière ces résultats, ce qui réduit très souvent le calcul du montant variable versé.Tout ceci génère un sentiment de frustration, d’injustice et d’épuisement des salariés avec des conséquences sur leur santé. C’est donc contre-productif, un variable étant incitatif et levier de motivation.

Pour 2018, la direction a fait évoluer sa politique et a rétablit un plancher minimal de 0,70 pour le coefficient multiplicateur. Aussi ,les objectifs seront individuels pour ceux ayant une BSC < 25 keuros et soumis au Coefficient Multiplicateur SL (en réalité depuis un certain temps on constate que c’est un Coefficient Diviseur).

Il était prévu une réintégration totale de la part variable dans le fixe pour ceux qui disposent d’une partie variable < 5KEuros, mais cette mesure n’est pas totalement mise en œuvre.

La direction a objecté qu’il fallait l’accord du salarié, alors si vous êtes concernés et intéressés par cette mesure n’hésitez pas à une demande auprès de votre RH et au besoin faites-vous accompagner par votre représentant du personnel . Nous avons aussi rappelé lors de notre récente rencontre avec Mr Philippe Mareine, DRH du Groupe, que les objectifs doivent être S.M.A.R.T(Spécifiques au contexte de travail, Mesurables, Atteignables, distribués à Temps en début de période), que les seuils de déclenchement de paiement doivent être moins élevés et que Les TOP Managers doivent être mesurés de la même manière que leurs équipes .

Il est à noter qu’en 2018, les Directeurs seront mieux protégés par un coefficient multiplicateur basé sur les résultats groupe alors que les salariés seront soumis à un coefficient multiplicateur basé sur les résultats des SL, sujet lui à manipulation !

La CFDT s’interroge sur la motivation de la direction de faire passer les niveaux de mesure de 5 notes actuelles (1à 5) à 6 notes (1 à 6) en 2018.

En effet nous craignons que cela ne participe à faire baisser d’avantage le niveau de paiement des variables en pratiquant le Ranking (Consigne de Notation donnée au Management)

Pour les commerciaux la direction a affirmé en CCE que leur plan de commissionnement n’étaient pas soumis au coefficient multiplicateur, nous vous invitons à le vérifier, car effectivement c’est illégal. Le CCE est toujours en attente de la présentation détaillée des Plans de Commissionnement des Commerciaux.

La CFDT est en attente de réponses claires de la direction sur les points soulevés et vous pouvez compter sur notre vigilance et notre détermination pour persévérer sur vos revendications.
Au besoin n’hésitez pas à demander conseil à vos représentants CFDT.

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Hold Up chez ATOS

Ou quand la direction interprète les accords, ne suit pas les recommandations de l’Inspection du Travail, rogne sur les congés et diffère le versement de primes.

Prime de compensation pour la journée de solidarité

Selon l’article 2.5 de l’accord sur le temps de travail daté du 22/04/2016, les salariés Infrastructures présents aux effectifs de la société à la date de signature de l’accord bénéficient d’une prime correspondant à 0,5% de leur rémunération annuelle brute de base, ceci en compensation de la mise en œuvre des nouvelles modalités de réalisation de la journée de solidarité prévues par l’accord. Pour les modalités en convention de forfait assorties de jours de repos et pour lesquelles il y a un nombre de jours travaillés dans l’année, la direction a tenté de ne pas payer cette prime en rajoutant des conditions inexistantes dans l’accord sur le respect des 216 jours de travail dans l’année : par exemple en cas de maladie ! La CFDT vous recommande de vérifier le versement de cette prime sur votre bulletin de salaire de février : en cas de problème n’hésitez pas à solliciter vos élus CFDT .

Travail posté 32h 35h

La direction interprète l’accord et considère que les salariés Infrastructures concernés n’ont pas à se plaindre, que finalement ils sont redevables de trois heures, expliquant qu’ils ne travaillent que 32 heures payées 35. L’inspection du Travail dit le contraire, elle considère que c’est bien un surtemps de travail que la direction devra payer si le salarié est amené à se déplacer, à hauteur de 125% et non 25%. La CFDT engage les salariés à défendre leurs droits aux prud’hommes.

Médaille du Travail , session janvier 2018

La direction, pour des raisons comptables, a décidé de ne pas respecter la date de versement de cette prime pour les salariés de l’UES Atos France, et de la reporter (peut-être….) au mois de mars 2018 !

Jours de congés

La direction les est restée inflexible sur les congés en considérant que les salariés de l’UES Atos France,  n’ayant pas posé leurs congés avant la fin de l’année, les perdraient. A fin décembre 2017, 356 salarié·e·s d’Infrastructures ont encore des congés de l’année à poser. Concernant les « congés anciens » 362 personnes en ont encore entre 10 et 20j, 80 entre 20 et 30 jours, 18 entre 30 et 40 jours et 6 entre 40 et 50 jours. Pour celles-ci il y aura donc une perte de congés puisque la direction va « écrêter » ce compteur pour être au maximum du seuil autorisé (17 à 20 selon les cas). La CFDT ne peut que vous encourager à poser vos congés pour votre bien être et pour l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Performance Management ajout d’un niveau négatif

Le futur système comprend désormais, pour l’évaluation du salarié de l’UES Atos France, 3 évaluations négatives (notes 1 à 3), une évaluation “neutre” (note 4) et seulement 2 évaluations positives (notes 5 et 6). La CFDT considère ce changement comme une régression dangereuse de l’appréciation de la performance accomplie par le salarié, potentiellement génératrice de RPS et reposant exagérément sur des appréciations subjectives du manager. La CFDT ne peut que vous encourager à ne pas cautionner ces pratiques et à vous rapprocher de vos représentants du personnel.

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Enquête Stimulus

Concernant l’enquête Stimulus sur les risques psycho-sociaux au sein d’Atos, les résultats ont été présentés au comité de pilotage, à la commission de suivi de l’accord des RPS et doivent être présentés aux CHSCT.

La  CFDT considère que ces résultats sont préoccupants ! L’enquête a mis en évidence que le niveau de souffrance au travail chez ATOS est supérieur au panel (niveau des autres sociétés du même secteur d’activité) et qu’il y a des sites et des Service Line en rouge mais la direction ne met en place aucun plan d’actions.

 

La  CFDT dénonce une inertie de la direction tant au niveau de la présentation aux instances représentatives qu’au niveau de la mise en œuvre d’un plan d’urgence.

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Pass Compétences

Dispositif RSE : outil de solidarité territoriale entre grands Groupes et PME

Principe : Accélérer le développement des startups, TPE, PME et ETI et la création d’emplois grâce à la mise à disposition de salariés expérimentés et volontaires du groupe Atos (Outil de RSE).

Le dispositif est basé sur le volontariat, soumis à accord du groupe Atos.

Tous les salariés peuvent prétendre à bénéficier de ce dispositif. Il faut qu’un accord soit réalisé entre les 3 parties (Atos, entreprise utilisatrice, salarié).

Tout en offrant des parcours motivants et sécurisés aux salariés des grands groupes partenaires, cet outil innovant représente pour les entreprises bénéficiaires une opportunité concrète de développer efficacement leur activité, de renforcer leurs compétences ou de se structurer en minimisant les risques et les coûts.

Le dispositif est d’une durée initiale de 6 mois, avec possibilité de prolongation.

Le salarié aura alors le statut de salarié détaché (Loi Cherpion) :

·       40% du salaire payé par Atos sur 6-18 mois.

·       60% du salaire fixe + charge + frais facturés à l’entreprise qui reçoit le salarié.

Voir L. 8241-1 L. 8241-2 : Une opération de prêt de main-d’œuvre ne poursuit pas de but lucratif lorsque l’entreprise prêteuse ne facture pas à l’entreprise utilisatrice, pendant la mise à disposition, que les salaires versés au salarié, les charges sociales afférentes et les frais professionnels remboursés à l’intéressé au titre de la mise à disposition.

Il faut aussi qu’Atos trouve un “intérêt” d’innovation/technologique pour accepter la démarche.

Bref, le dispositif (Mécénat) permet au groupe de bénéficier d’avantages fiscaux dans la mise en œuvre du dispositif (bénéficier d’une réduction d’impôt).
Lien : www.pass-competences.net

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Elections CHSCT, la CFDT joue l’intersyndicale

Pour les élections CHSCT de l’UES Atos France, la CFDT a proposé à l’ensemble des syndicats de faire des listes communes sur tous les établissements.
Conformément à ses valeurs, la CFDT prône la cohésion face à la direction pour la défense des salariés

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