
Avril 2025
Intermissions : le ton monte
L’entreprise a commencé à renforcer les contraintes à l’encontre des salariés qui refuseraient une mission. Dans cette situation, la CFDT vous recommande d’exprimer la gêne que peut représenter la mission pour votre équilibre vie personnelle/vie professionnelle.
Sachez que vous n’êtes pas obligatoirement habilitable pour un projet particulier, type défense. En cas d’écart entre les compétences requises et les vôtres, tracez les manques et vos doutes par mail auprès de votre manager, sans pour autant refuser la mission : la responsabilité d’un échec ne pourra plus vous être imputée aussi facilement.
Agissez tôt, et si besoin contactez la CFDT : cfdt@atos.net
Vie des sites
Fermeture du site de Clermont-Ferrand (ponts et Noël)
La direction a présenté un projet de fermeture du site de Clermont-Ferrand durant les périodes de pont et vacances de Noël.
La CFDT rappelle que la direction ne peut imposer ni congé sans solde, ni prise de congé par anticipation.
Il appartiendra donc à l’employeur d’assumer les conséquences de sa décision en acceptant une absence rémunérée pour les salariés dont les soldes de congés seraient insuffisants.
En cas de difficulté, contactez la CFDT : cfdt@atos.net
Déménagement sur le site de Pessac
En l’absence d’avis du CSE, la CFDT a porté la voix de la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail Régionale (CSSCT-R) Sud-Ouest.
Déménagements à Bezons
La direction a présenté en commission un projet de réaménagement du site de Bezons. Ce projet vise à rogner sur les mètres carrés pour fermer de nouveaux espaces.
Gestion des affectations
Le projet Glow, présenté aux CSE, envisage le remplacement de plusieurs outils utilisés pour la gestion des affectations par un outil unique : Glow. Il s’agit en fait d’un couple : Whoz et PosMan.
Whoz permet de gérer plusieurs profils par salarié, la validation de ces profils par les managers ou les Resource Managers (RM), la déclaration de besoins par les managers et, in fine, l’affectation des salariés aux missions.
PosMan gère les positions, autrement dit les postes de travail (chaque salarié ou sous-traitant occupe un poste de travail).
Glow pose de nombreuses questions et le diable se cache dans les détails. Les CSE de l’UES Eviden et de l’UES Atos ont donc voté un recours à expertise pour les aider à y voir plus clair dans les conséquences de la mise en place de ces projets.
La CFDT sera attentive à l’emploi, tant en volume qu’en qualité, en particulier pour les RM et tous les salariés du groupe qui seraient affectés par la mise en place de Glow et les conséquences sociales si le projet est, in fine, mis en œuvre par l’entreprise.
Salaires
Augmentations 2025 : les discussions vont débuter
La direction a convoqué le 14 mars 2025 une première réunion avec les syndicats, dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), avant de s’apercevoir qu’elle n’est pas prête, et de reporter au 27 mars !
La direction innove sur la partie salaires, avec une négociation qui désormais se fera sur l’ensemble du groupe. Les années précédentes, les entités International étaient gérées séparément du reste du groupe.
Redéfinition des parts variables de rémunération (BSC)
Si, si. La direction a présenté au CSE sa 3e version des BSC au CSE de l’UES Atos.
Après le report au premier semestre 2025 des dispositions initialement prévues pour le second semestre 2024 (dispositions pensées au premier semestre 2024), la direction a présenté un nouveau projet en janvier 2025, pour lequel la CFDT vous a partagé son avis. Nous sommes donc à la troisième déclinaison.
Dès la présentation par la direction du plan des rémunérations variables (BSC) et du plan de transformation Sales et de réduction des effectifs, la CFDT est intervenue auprès de la direction générale et dans les instances pour dénoncer à la fois l’absence de prise en compte de la prise de commande (Order Entry, OE) dans les BSC pour les profils Account Executive / Client Executive Partner (GCM 6 et plus) et la création en France de nouveaux postes de CEP alors que le besoin n’était pas démontré.
La CFDT se félicite d’avoir été entendue sur la prise de commande et sera attentive aux nominations à venir.
Cotisations Santé : une victoire historique !
Nous avons fait une communication spécifique pour vous informer des gains obtenus par la CFDT lors de l’avenant n°6 de l’accord santé. En voici un résumé.
La direction s’y était refusé depuis plus de 10 ans, la CFDT a obtenu le déplafonnement de la cotisation sur la tranche C de revenus, rééquilibrant la solidarité entre salariés !
La direction, suite à la signature de l’avenant n°5 par deux syndicats, avait lancé un référendum pour augmenter indûment et démesurément la cotisation pour l’option conjoint payant.
La CFDT a obtenu le gel de cette cotisation, l’augmentation portant cette fois sur le régime de base, entamant ainsi un rééquilibrage de la répartition des cotisations salariés/employeur sur l’ensemble des régimes.
Les tranches A, B, C de rémunération correspondent respectivement au plafond annuel de la sécurité sociale (PASS, tranche A, 47 100 € au 1er janvier 2025), 2 à 4 PASS (tranche B) et 4 à 8 PASS (tranche C). Pour donner un ordre d’idée, en 2025 la tranche C démarre à 188 400 € annuels bruts. Jusqu’à cet avenant, la cotisation ne portait que sur les salaires inférieurs au premier PASS de la tranche C soit, en 2025, 235 500€.
Retrouvez l’article CFDT complet ici : https://www.cfdt-atos.org/edition-speciale-avenant-n6-mutuelle-sante/

Les CSE
CSE de l’UES Atos
Le syndicat qui occupe la moitié des sièges au bureau du CSE et la plupart des présidences de commissions vous l’affirme : il n’y est pour rien s’il y a du retard, en mode « C’est pas moi, c’est les autres ! » Bien sûr, les déclarations de ce type sont faciles. Depuis le début de la mandature, la CFDT vous donne des faits.
La CFDT vous l’annonçait en février, nombre de prestations ont été décidées en janvier 2025. À l’heure où nous écrivons, bien que le CSE de février en ait complété une partie, plusieurs ne sont toujours pas en ligne.
Quelques représentants en manque d’excuses pourront se retrancher derrière le vote d’un budget. Ce n’est qu’un prétexte : si les règles sont claires, il n’y a pas besoin d’attendre le budget pour mettre en œuvre les décisions prises par le CSE ! Si le budget est si important, pourquoi le bureau aurait-il mis en œuvre les activités 2024 avec un budget initial qui n’avait aucune relation avec les règles votées ultérieurement ? Pourquoi les chèques vacances ont continué à être fournis aux salariés alors que le budget vacances était largement dépassé ? Aucun syndicat n’ayant une majorité au CSE, comment l’un d’entre eux pourrait-il bloquer un vote ? Bref, le budget est une fausse excuse, à géométrie variable.
Les budgets ont été votés en février 2025. La CFDT demandait la suppression, dans la proposition du secrétaire d’une ligne concernant un « séminaire » (pour qui et pour quoi faire ?) et un outil de gestion des ASC locales, non sollicité par la commission concernée et pour lequel aucun élément n’a pu être fourni : ni expression du besoin, ni proposition de solution, pas même une orientation vers un développement sur Kalidea ou un achat de produit tiers.
Le bureau prétend que l’outil aurait été évoqué en réunion de la commission de décembre, ce que la CFDT conteste. Mais même si cela avait été le cas, il est édifiant que la commission, deux mois plus tard, ne puisse donner la moindre information sur l’outil. On sent l’urgence !… Face à la position fermée du bureau, deux projets ont dû être soumis au CSE. La Triple Alliance s’est ramassée autour de son projet, en réunissant 17 voix sur 33.
Toujours en séance de février, le secrétaire (CFE-CGC) a annoncé la confirmation de sa démission, lors de l’abord du point concernant la nomination d’un secrétaire.
Un élu Specis UNSA est candidat… Suspension de séance, conciliabule, nouvelle candidature du secrétaire sortant, retrait de la candidature du candidat UNSA.
Un vote est organisé, à l’issue duquel le secrétaire est réélu à 1 voix près (17 favorables, 15 défavorables et abstention) parmi 33 votants… D’après le secrétaire, grosse confiance du CSE envers lui, donc.
Rappelons simplement qu’il avait reçu 28 voix favorables en décembre 2023 et tout est dit… On sent le volontarisme et l’engagement envers les salariés de la part d’un élu qui ne sait pas s’il veut vraiment être secrétaire de l’instance !
Durant la même réunion, un vote détermine le deuxième trésorier adjoint pour lequel un élu FO est désigné contre un candidat CFE-CGC.
Le bureau est donc désormais composé de 3 élus CFE-CGC, 2 élus FO et 1 élu Specis UNSA. Et toujours aucune femme !
Vous attendrez encore les PV des réunions de septembre à décembre, le secrétaire n’ayant toujours pas soumis les projets aux élus et à l’approbation du CSE. Seulement 6 mois de retard…
Le CSE n’a pas été en mesure de rendre un avis sur la politique sociale pour l’exercice 2023, notamment du fait de l’absence de documents essentiels à la consultation. La CFDT s’est exprimée pour donner son avis sur cette politique.
CSE de l’UES Eviden : la CFDT fait progresser vos droits !
L’an dernier, les salariés en couple non mariés et ne partageant pas le même domicile ne pouvaient faire valoir leur relation auprès du CSE.
Or, d’après une étude de l’Institut National d’Études Démographiques (INED) de 2021, un Français sur trois vit aujourd’hui en « célicouple », mot qui résulte de la contraction des mots « célibataire » et « couple ». Les règles du CSE pour les ASC et la définition des ayants-droits ignoraient cette réalité sociétale.
La CFDT a initié et âprement défendu une proposition de modification du règlement afin de corriger cette lacune. Une courte majorité d’élus a été convaincue et a voté en faveur de cette proposition. C’était une question d’équité entre les salariés, pour la CFDT !
Il reste encore du travail pour intégrer les enfants du partenaire dans le « célicouple » et la CFDT continuera de revendiquer leur prise en compte par le CSE !
Alors que ce devrait être l’évidence pour chaque élu, il est malheureusement nécessaire de rappeler que les syndicats et le CSE ont un objet social. Ils existent pour défendre tous les salariés et en premier lieu ceux plongés dans une situation fragile, précaire, ou difficile.
La CFDT sera toujours à vos côtés pour vous accompagner et vous soutenir, quelle que soit votre situation sociale, professionnelle ou familiale. Pour la CFDT, le CSE n’est ni un organe de contrôle social ni un établissement financier, et il ne doit pas s’ingérer dans vos choix personnels ou les juger.
Dates des réunions ordinaires des CSE à venir pour 2025
CSE de l’UES Atos : 9 et 10 avril, 14 et 15 mai, 11 et 12 juin, 9 et 10 juillet, 6 et 7 août (sous réserve), 10 et 11 septembre, 8 et 9 octobre, 19 et 20 novembre et 10 et 11 décembre.
CSE de l’UES Eviden : 23 et 24 avril, 21 et 22 mai, 18 et 19 juin.
Accords d’entreprise
Surtemps de trajet : un attermoiement inacceptable !
Les décisions unilatérales de l’employeur, comme les usages et accords atypiques, constituent des normes de niveaux très bas en droit du travail. À ce titre, elles sont notamment inférieures aux accords collectifs et doivent être écartées lorsque leur contenu porte sur le même objet face à un accord collectif postérieur ou lorsqu’ils sont moins disant que les accords antérieurs.
Or, si la Convention Collective Nationale (CCN) des Bureaux d’Études Techniques et Ingénieurs Conseils ne prévoit rien en matière de surtemps de trajet en dehors de l’obligation de les aborder dans le cadre des lettres de mission, en revanche la nouvelle CCN de la métallurgie prévoit des dispositifs spécifiques pour les surtemps de trajet des salariés soumis à un régime horaire, dans ses articles 128 et suivants.
Ceux-ci prévoient que lorsque le temps de déplacement excédant le temps normal de trajet entre le domicile et le lieu habituel de travail, apprécié au cours de chaque journée, est supérieur à 30 minutes, ce temps excédentaire est indemnisé sur la base du salaire minimum hiérarchique applicable au salarié.
Compte tenu de l’existence de cette norme de branche, la note unilatérale ne saurait être appliquée prioritairement à l’égard des salariés assujettis à la CCN de la métallurgie.
La CFDT note que l’employeur a suspendu toute prise en compte des surtemps de trajet. Si nous pourrions comprendre que la valorisation en termes de contrepartie ne soit pas établie à la date de fin de l’accord, la direction, par la suspension de l’outil de saisie :
- Entraine un risque notable de perte des preuves pour les salariés.
- Méconnait ses obligations en ne prévoyant pas en l’état de contreparties pour les surtemps de trajet intervenus depuis le terme de l’accord, sachant qu’elle a l’obligation de prévoir des contreparties non dérisoires (Articles L3121-4, L3121-7 et L3121-8 du Code du travail).
- Entraine une forte probabilité que les fonctions RH et paie connaissent une surcharge non nécessaire de déclarations de surtemps de trajet reposant sur des formats libres dès lors qu’interviendront après mise en place de la charte, les déclarations portant sur la période d’application rétroactive de la charte.
La CFDT a donc demandé à la direction qu’elle permette aux salariés de déclarer leurs temps de trajet, qu’elle finalise rapidement sa décision unilatérale concernant les contreparties accordées et que cette décision soit compatible avec les conventions en vigueur.
Le conseil CFDT : notez vos surtemps de trajet et n’hésitez pas à les tracer par mail.
Égalité professionnelle

Pour mémoire, les 4 syndicats représentatifs au niveau groupe ont demandé, unitairement, un véritable bilan des 4 années d’application de l’accord précédent et un budget minimal pour corriger les inégalités salariales.
En termes de bilan, la direction a fourni des indicateurs mais aucune analyse.
Elle se contente ici des indicateurs de suivi auxquels elle s’est engagée, ou plutôt ceux qu’elle est capable de fournir, n’ayant pas investi un euro pour tenir ses engagements. Mais ces indicateurs ne donnent pas l’analyse : la mesure a-t-elle été efficace ? Faut-il la renforcer ? La remplacer ? Par quelle autre mesure ? Bref, tous ceux qui savent ce qu’est l’amélioration continue auront compris que la roue est bien calée et pas prête d’avancer…
La direction a accepté le principe d’un budget, mais il est toujours lié aux négociations annuelles obligatoires (NAO), durant lesquelles se négocie la politique salariale, ce qui pose toujours problème.
Nous avons parcouru les autres mesures (hors rémunération). La direction reprend des mesures de l’accord précédent, du moment qu’elle ne coûtent rien.
Les CSE votent, au fur et à mesure de leurs réunions, le recours à une expertise pour éclairer les élus et négociateurs sur le bilan à tirer de ces 4 années d’application.
La CFDT constate que, pour l’UES Eviden, l’index de l’égalité professionnelle vient de passer sous les 85 sur 100, ce qui va obliger la direction à publier les mesures qu’elle compte prendre pour revenir au-dessus du seuil. Le désengagement de la direction envers les femmes entraîne des conséquences !
Infos pratiques
Médaille d’honneur du travail, une prime en plus !
Si vous avez 20, 30, 35 ou 40 ans d’expérience, vous pouvez prétendre à une médaille d’honneur du travail. Pour participer à la promotion du 14 juillet, la demande doit être déposée avant le 1er mai.
L’ancienneté est calculée à la date du 1er janvier ou du 14 juillet, selon les promotions, et pas à la date d’envoi de la demande.
Ne tardez pas pour rassembler les pièces nécessaires !
Atos offre une prime comprise entre 300€ et 600€, selon l’échelon obtenu.
Besoin d’aide ? Contactez la CFDT : cfdt@atos.net
Déplacements professionnels : sortez couvert !
Si, dans le cadre de votre mission, vous êtes invité à utiliser votre véhicule personnel, la CFDT vous rappelle qu’il est impératif d’avoir une lettre de mission spécifiant les modalités de déplacement.
Lorsque le véhicule personnel est ainsi utilisé, vous pouvez bénéficier de l’assurance souscrite par l’entreprise afin de couvrir les déplacements professionnels.
Pour les salariés Atos (tous périmètres), retrouvez les informations à l’adresse Frais Professionnels – attestation auto mission.
Pour les salariés de Eviden (tous périmètres), retrouvez les informations à l’adresse Frais Professionnels – attestation auto mission.
Télétravail : il est encore temps de s’équiper !
L’accord télétravail en vigueur arrivera à son terme en fin d’année 2025. Il vous donne droit à un remboursement partiel par l’entreprise d’un matériel nécessaire pour vous équiper.
Vous avez la possibilité d’opter pour une sacoche, un sac à dos pour le port du PC portable ou un trolley référencés par le groupe.
L’entreprise peut également participer (50% dans la limite de 300€ de participation, en une ou plusieurs fois) à l’achat de certains équipements.
Attention, les stagiaires ne sont pas éligibles et les nouveaux arrivant doivent avoir terminé leur période d’essai.
De plus, les salariés ayant déjà bénéficié d’une participation mobilier dans le cadre du précédent accord ne pourront effectuer une nouvelle demande de remboursement de mobilier que 3 ans après ce dernier remboursement.
Pour tout savoir avant d’acheter du matériel et se faire rembourser, consultez l’accord ici et contactez la CFDT : cfdt@atos.net
Informé !
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Travaillons ensemble et rejoignez-nous !
La CFDT lutte pour obtenir de nouveaux droits !
La CFDT informe les salariés sur leurs droits !