Que S’est-il Vraiment Dit
CSE Atos 25 & 26 septembre 2024
Position de la CFDT
Lors de cette réunion la CFDT a dénoncé à plusieurs reprises la gestion opaque du bureau du CSE géré par la coalition CFE-CGC, UNSA et FO. En découlent de nombreux dysfonctionnements, ainsi qu’un retard trop important pour la mise en œuvre des activités sociales et culturelles.
Commandez vos chèques vacances : possibilité d’acquérir jusqu’à 3 chéquiers d’une valeur de 540 euros, soit au total, 1620 euros.
Pour les salariés à 80% de participation, 324 € à régler pour obtenir les 3 chéquiers.
En cas de difficulté, contactez-nous !
Marche de l’entreprise – Atos France
Sur le périmètre Tech Foundations France, la marge opérationnelle est relativement stable à 4,5% d’une année sur l’autre (après efforts pour réduire l’impact des contrats rouges, un groupe de « top-client » dont les marges augmentent -revalorisation des TJM- et un résultat net de TS de 6%). Toutefois le chiffre d’affaires est en recul pour TF (bien que TS croisse de 3% et surtout en Île-de-France et Est-Rhône-Alpes) d’une année sur l’autre et la prise de commande laisse penser que ce recul va se poursuivre (bien que cette dernière s’améliore de 5 points par rapport au budget). De manière plus globale, le marché est en recul, ce qui se manifeste par une hausse du nombre de situations d’intermissions (lequel, à moins de 6%, reste encore sous contrôle, notamment grâce à la fluidité entre Service Lines : ~60 salariés de TS travaillant pour HCI ou Eviden par exemple). La sous-traitance, qui représente 25% des effectifs, est présentée comme un matelas permettant d’absorber ce possible recul de notre activité.
La CFDT pousse pour que les formations proposées aux salariés Atos soient au niveau des attentes.
L’image de marque de la société est fortement dégradée, la séparation Atos/Eviden, et aujourd’hui la volonté de réunir à nouveau restent difficile à comprendre, autant pour les salariés que pour les clients. La direction prône une approche unifiée sous la marque Atos auprès de nos clients, en laissant de côté la notion de Service Lines. À ce jour, seulement 60 salariés sont en sous-traitance interne Atos-Eviden.
Si la prévision de “Cash” est positive et si la direction se veut rassurante sur la stabilité de l’entreprise, la prudence reste de mise sur la situation des mois à venir.
Contacts : Eric Lemière et Rémy Raymondo
Formation
Le budget formation n’était consommé qu’à 36% à mi-année pour une équivalence de 32% des salariés formés. L’accès à la formation semble équitable selon les âges et le genre, mais tend à moins profiter aux non-cadres, statistiquement et la CFDT le regrette.
Avec l’objectif de développer et de favoriser les formations en interne et l’autoformation par plateformes digitales, une partie du budget formation (ligne « recharging group ») est reversée au prorata de sa consommation par la France au groupe – Percipio, Harvard, formations Talent & Gold…
Avec le freeze des déplacements, les formations en présentiel qui ne seraient pas géographiquement compatible sont refusées.
Les stagiaires bénéficient en moyenne de 2,6 jours avec de nombreuses formations en Linux, Scrum et Gestion de projet.
Sur le sujet de l’IA, moins de 10% de l’objectif 2024 de formation (en nombre de stagiaires) a été accompli sur H1, objectif de pousser cet axe sur H2. Sur les autres sujets comme Cloud, Cybersécurité ou Agile les objectifs sont proches d’être atteints ou déjà dépassés. Ainsi la stratégie de formation pour l’avenir se poursuit vers le Cloud, l’IA, la cybersécurité.
Les formations avec déplacement ne sont pas acceptées par la direction.
Contacts : Eric Lemière et Laure Cavalier
BSC 2024 H2
La reconduction du mode de fonctionnement du semestre précédent est confirmée, avec une seule modification à l’initiative du groupe qui porte sur la courbe de paiement et vise à faciliter le déclenchement des cibles (OR/OM) pour les périmètres New Atos France ou New Atos Global.
Point sur la DUE applicable aux salariés ex-bull transférés sur Atos France
Souvenez-vous, cela faisait suite au Projet boost. 581 salariés étaient transférés vers la société Atos France et basculaient, à l’occasion, de la convention Métallurgie vers Syntec. En fait, les négociations réalisées dans ce cadre n’avaient pas abouti et la Direction nous avait gratifié d’une désormais habituelle note unilatérale (une sorte de 49.3 dans le monde du travail …).
Cette note comprenait notamment un maintien des conditions liées à la métallurgie, aux accords Bull, aux frais Bull, … jusqu’à la fin de la période légale de 15 mois suivant le transfert.
Et bien voilà, nous y sommes et cette période prends fin au 30 septembre et nous dépendrons tous désormais des règles Atos France.
Enfin presque, car il était tout de même prévu dans cette DUE de conserver le bonus de 2 mois de salaire brut en cas de départ en retraite pour ces salariés “ex-Bull” jusqu’au 31/12/2026.
Finalement, durant le CSE de septembre, nouveau coup de théâtre !
La Direction invente une règle qui n’existe pas dans sa propre DUE, à savoir que le bonus de 2 mois ne serait applicable que sur une base de calcul Métallurgie et non Syntec. En résumé, cela ferait quasiment disparaitre l’intégralité de ce bonus.
Vos élus CFDT ne laisseront pas passer cela et défendront, comme toujours, les droits des salariés.
À partir du 01er octobre, en cas de questions sur les frais Atos France ou sur cette DUE, n’hésitez pas à nous contacter.
Contacts : Alain Montrieux et Benoit Naegel
ASC (activités CSE)
À la suite de la demande du trésorier, formulée en juillet 2024, d’éviter tout dépassement de budget, la commission vacances a proposé que les chéquiers vacances soient en valeur faciale à 180 €, pour un maximum de 3 chéquiers pour 2024, soit un total de 540 €.
Bien que soutenue par la CFDT, cette proposition n’a pas été voté par l’alliance dominée par la CFE-CGC, qui a visiblement abandonné la gestion responsable dont le bureau se faisait le chantre en juillet 2024.
La CFDT CFDT qu’il n’y a pas de politique ASC au sein de l’alliance, mais un opportunisme de circonstances, hautement variable.
Contact : Hélène Lamoureux
Gestion du CSE
Le CSE a décidé d’harmoniser les accords des 11 salariés du CSE en appliquant les accords Atos France SAS (32 votes favorables – 1 vote défavorable).
Il est demandé un vote pour donner les pleins pouvoir au secrétaire et au secrétaire adjoint afin de négocier une rupture conventionnelle avec une salariée du CSE (18 votes pour – 15 votes contre).
La CFDT s’est opposée à cette décision pour deux raisons. D’une part, le secrétaire n’a donné aucune information au CSE pour qu’il puisse former son avis (ancienneté, rémunération, âge…).
Or, l’instance a besoin de transparence pour fonctionner correctement. D’autre part, le bureau n’a donné aucune indication sur la capacité du CSE à traiter les dossiers de participation pour tous les salariés dans les mois à venir. Visiblement, pour le bureau, et après tout, les salariés d’Atos France et Agarik peuvent attendre. Encore.
Contact : CFDT
Une question sur l’organisation ou le fonctionnement du CSE ? Contactez Pierre Jean.