Et 1, et 2, et 3 ! Maintenant jusqu’à 3 jours par semaine
Le nouvel accord est disponible ici
parce que je le vaux bien
Désormais, tous les télétravailleurs du groupe bénéficient d’un titre restaurant et d’une indemnité mensuelle (10, 15 ou 20€ pour 1, 2 ou 3 jours). Signer cet accord, c’est sécuriser de nouveaux droits pour les salariés et éviter une charte unilatérale de la direction, comme celle d’Edifixio (voir ici), désormais caduque, qui ne prévoyait ni l’un ni l’autre.
Rassurez-vous, c’est un accord groupe, il est applicable dans toutes les entreprises des groupes actuel et futurs. Il l’est par conséquent aussi à tous les salariés qui seront prochainement transférés dans le cadre de la scission !
En juin 2022, plus de 6 000 demandes de télétravail acceptées
Notre accord télétravail arrivait à échéance fin 2022. Les pratiques et l’extension du télétravail à la quasi-totalité des salariés, suite à la période Covid, nous obligent à porter de nouvelles revendications. Le précédent accord ne prenait pas en compte l’indemnisation des frais d’internet, d’électricité, etc… dus au télétravail. C’est désormais chose faite.
La CFDT a donc négocié le nouvel accord télétravail sur la base de ces ambitions et avec la prise en compte du contexte que traverse le groupe, contexte qui a conduit au projet de scission. Fin 2022, la direction souhaitait mettre fin à la négociation sans prendre en compte la revendication, désormais intersyndicale, d’indemnisation des télétravailleurs. La CFDT est signataire de l’accord de branche prévoyant que cette indemnisation se négocie dans les entreprises, pour tenir compte des réalités de terrain. Il aurait donc été impensable que l’accord Atos ne prévoie pas d’indemnisation des jours télétravaillés !
La direction souhaitant présenter une décision unilatérale en ce début 2023, le CSE central s’acheminait vers une expertise, que la CFDT aurait soutenue. La CFDT a également prévenu qu’en cas de refus de l’indemnisation, elle communiquerait largement sur l’absence d’accord. En effet, le groupe Atos en France a été pionnier en matière de télétravail, il ne pouvait donc ignorer la généralisation du télétravail dans le secteur, au risque de dégrader sa marque employeur et son attractivité. Pour écarter ces hypothèses, la direction est alors revenue à la table des négociations, acceptant le principe de l’indemnisation.
La CFDT a également souhaité que cette organisation du travail soit accessible au plus grand nombre avec une mise en œuvre simplifiée et une application plus souple. Avec cet accord, la CFDT permet aux salariés de faire une demande de télétravail par un simple formulaire à leur initiative, de façon volontaire : il peut être proposé, mais pas imposé par la hiérarchie. C’est donc complètement un droit du salarié.
Une revendication CFDT exclusive
Il est cependant hors de question que la direction inclue les sommes versées au titre de cet accord groupe dans sa politique salariale : ce serait gonfler artificiellement l’augmentation de la masse salariale pour tromper les salariés et les candidats à l’embauche. Ou reprendre dans la politique salariale ce qui est convenu dans un accord négocié.
Comme pour l’accord en vigueur jusqu’en 2022, la CFDT a suspendu sa signature jusqu’à l’acceptation totale de ses revendications, en particulier l’amélioration de la proposition initiale d’indemnisation et la sécurisation des montants versés.
La CFDT construit méthodiquement les droits des salariés
Pour la CFDT, cet accord s’inscrit dans une trajectoire de construction des droits. Souvenons-nous : l’accord de 2016 octroyait une indemnisation mensuelle du télétravail, celui de 2020 prévoyait le versement d’un titre restaurant par jour télétravaillé. Le nouvel accord combine les deux : titre restaurant et indemnisation (10€, 15€ ou 20€ pour 1, 2 ou 3 jours). Pour la CFDT, la sécurisation de nouveaux droits pour les salariés est une préoccupation permanente. Chaque négociation doit permettre une avancée. La lutte continue !