Vidéo : Atos / Eviden condamnés à réussir !

Depuis plusieurs mois, un projet de plan de sauvegarde, que la direction Atos entend matérialiser par la scission et la transformation du groupe Atos, est mis en œuvre dans un paysage très mouvementé. L’objectif est de faire d’Atos une sorte d’Hydre de Lerne à deux têtes qui saurait mieux faire face au redoutable monde économico-financier. Une presse, des blogs commentent chaque soubresaut boursier. De grands groupes solides et prestigieux comme de nouveaux arrivants ambitieux et audacieux ont émis des marques d’intérêt. Ils perçoivent sa valeur intrinsèque et entendent miser sur lui. Indéniablement, Atos suscite toutes les convoitises.

Malgré ce brouhaha, Atos a décroché auprès des banques le financement de son plan de transformation. Le groupe annonce des résultats en amélioration avec une hausse de 2,2 % de son chiffre d’affaires au premier trimestre 2023, à 2,8 milliards d’euros. Il continue d’être positionné par les classements internationaux comme le leader mondial dans plusieurs domaines. Le recrutement est très dynamique et le turn over se situe dans la moyenne de la branche. Malgré cette situation difficile, Atos et ses salariés, dont l’engagement reste indéfectible, sont imperturbables. Ils continuent de croire et de construire leur avenir. Ils s’investissent tous les jours dans la réalisation de projets, apportent des solutions innovantes et délivrent à nos clients, dont la confiance demeure acquise. Atos serait-elle une entreprise anti fragile ?
En effet, face à une crise majeure, l’agile contourne, le robuste encaisse, le résilient rebondit, l’anti fragile s’améliore.
Il s’agirait donc d’apprendre de nos erreurs, dont nous avons tous fait le constat. C’est alors qu’il ne nous reste plus qu’à éliminer les processus qui usent et découragent, les silos et les chapelles qui anéantissent la cohésion et le travail d’équipe, les multicouches de management et les validations multiples qui alourdissent l’organisation et maintiennent des privilèges personnels, au détriment du collectif, les demandes de reporting superflus qui empêchent les commerciaux de se focaliser sur les besoins de leurs clients. Il faudra aussi mettre en place des plans de carrières qui s’accompagnent d’évolutions de salaires pour permettre l’épanouissement, la rétention et l’attractivité de tous les salariés pour en faire des vrais talents, pérennes, pour l’entreprise. Et cela, dans les deux futurs groupes.
Un autre point crucial est le travail en bonne intelligence partenariale entre les deux futurs groupes, qui doit être insufflé par les deux directions générales et porté à tous les niveaux jusqu’à et après la scission. Sans quoi, nous avons perdu avant d’avoir commencé.
Portés par nos valeurs assumées, réformistes et progressistes, les représentants de la CFDT, ancrés dans la réalité opérationnelle et la vraie vie de l’entreprise, sont confrontés comme tous les salariés aux problématiques de terrain. Notre mission reste la défense des salariés mais aussi de l’entreprise, sans laquelle il n’y aura plus de salariés.
C’est dans cette perspective que nous n’avons pas hésité à interpeler le gouvernement quant aux rumeurs de démantèlement du groupe diffusées dans la presse. Nous avons répondu aux sollicitations des actionnaires sur notre vision de la situation d’Atos. Nous avons travaillé au sein des instances représentatives du personnel en préservant la confidentialité des informations sensibles afin de ne pas nuire à notre entreprise, déjà en difficulté. Nous avons négocié et signé des accords, qui procurent de nouveaux droits et protègent l’ensemble des salariés, avant et après la scission.
Notre pratique du dialogue social ne saurait se limiter à une contestation systématique qui véhicule le désespoir et la lamentation continue dans l’attente de l’avènement du grand soir, d’un miracle… Au contraire, cette pratique se veut constructive et audible, porteuse d’espoir, de changement, d’amélioration incrémentale. Elle suscite souvent de violentes attaques, des calomnies, l’invective de nos détracteurs connus ou anonymes, qui tentent en vain de nous discréditer. 
La CFDT Atos a une ligne claire, en cohérence avec les valeurs incarnées par Laurent Berger. Nous sécurisons de manière imperturbable l’avenir des salariés, nous l’avons démontré à plusieurs reprises, depuis toujours et continuerons à le faire ! Vous pouvez compter sur nous !
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