Audition de la CFDT au Sénat

Questions générales

Pourriez-vous brièvement présenter l’organisation syndicale que vous représentez et sa représentativité au sein du groupe Atos ?

La CFDT est une organisation réformiste progressiste, présente dans le groupe depuis plusieurs dizaines d’années. En termes de représentativité, nous sommes la deuxième organisation sur la partie Tech Foundations et la première sur la partie Eviden.

De façon générale, quel regard portez-vous sur l’évolution du groupe Atos et sa situation actuelle ?

Nous sommes inquiets de la situation financière, économique et sociale du groupe et son impact sur l’emploi, notamment dans les parties qui pourraient être jugées non stratégiques et non rentables.

Nous n’avons cessé de dénoncer depuis plusieurs années cette dégradation en apportant à chaque fois des propositions alternatives. Nous n’avons pas été écoutés.

Questions spécifiques

Au regard de votre expertise et des informations à votre disposition, comment expliquez-vous la dégradation de la situation financière du groupe Atos ?

La situation a commencé à se dégrader quelques années avant le départ de Thierry Breton en raison de ses erreurs stratégiques qui peuvent être résumées comme suit :

  • Dès 2013, absence de décisions de développement de l’infrastructure vers le cloud ; et absence de transformation de l’activité infogérance (Tech Foundations)
  • Maintenir la valeur de l’action par la croissance externe grâce aux acquisitions alors que la croissance organique restait faible
  • Non ou mauvaise intégration et valorisation des activités acquises ce qui a encouragé les départs des « talents »
  • Suspension du projet de réorganisation de l’activité infrastructure « NextGen ». La direction obnubilée par les seuls résultats financiers semestriels et les signes qu’elle envoie aux marchés avec des distributions de dividendes aux actionnaires toujours à la hausse. Contrairement à ce qu’affirme régulièrement la direction, n’a aucune perspective industrielle.
  • Acquisition de Syntel à un prix jugé trop élevé et en s’endettant.
  • L’intégration inversée de Syntel a généralisé des process complexes, alourdi le fonctionnement et généré des couts supplémentaires alors qu’elle avait vocation à les réduire
  • Vente de Worldline
  • Distribution aux actionnaires des dividendes (actions) issues de la vente de Worldline au lieu de se désendetter et d’investir

Les erreurs se sont poursuivies après son départ par ses différents successeurs, dans un contexte déjà très fragilisé, en raison de :

  • Cout élevé de restructuration et transformation pour la séparation entre Tech Foundations et Eviden
  • Cout élevé en cabinets de conseil
  • Rémunération élevée des dirigeants et distribution des actions gratuites et des parachutes dorés
  • Projet de rachat des activités infogérance de DXC en 2020 qui a déstabilisé le marché vis-à-vis du groupe
  • Non certification des comptes aux US en 2021, forte baisse de l’action
  • Procès Trizetto US en cours (litige entre Syntel et Cognizant et sa filiale Trizetto acquise en 2014 ; accusation de détournement de secrets commerciaux et de violation de droits d’auteur par Syntel après la fin du contrat de sous-traitance en 2014 (il a fallu prévoir des provisions)
  • Succession rapide de réorganisations avortées
  • Délocalisation des services Finances et Recrutement
  • Démotivation des salariés (absence de valorisation des salaires et manque de visibilité pour l’avenir), ce qui a impacté le business
  • Guerre de chapelles et des chefs
  • Changements fréquents de la gouvernance et donc de la stratégie, ce qui a déstabilisé les salariés, les clients et les marchés

Au regard de votre expertise et des informations à votre disposition, comment expliquez-vous les variations et la forte diminution de la cotation boursière d’Atos ?

Les raisons principales sont :

  • Projet de rachat des activités infogérance de DXC en 2020 qui a déstabilisé le marché vis-à-vis du groupe
  • Non certification des comptes aux US en 2021, forte baisse de l’action
  • Procès Trizetto US en cours (litige entre Syntel et Cognizant et sa filiale Trizetto acquise en 2014 : accusation de détournement de secrets commerciaux et de violation de droits d’auteur par Syntel après la fin du contrat de sous-traitance en 2014 (prévoir provisions)
  • Changements fréquents de la gouvernance et donc de la stratégie, ce qui a déstabilisé les salariés, les clients et les marchés

Comment observez-vous l’évolution récente de l’actionnariat du groupe Atos ? Avez-vous des sources de préoccupation ? Que pensez-vous des différents signalements émis auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et des plaintes déposées auprès du Parquet national financier (PNF) ?

  • Depuis le désengagement du dernier actionnaire de référence, Siemens, l’actionnariat d’Atos est essentiellement flottant.
  • Plusieurs campagnes de presse ont participé à la déstabilisation du groupe le rendant une proie privilégiée des fonds spéculatifs et des vendeurs à découvert.
  • Notre seule préoccupation est la situation et le devenir de l’emploi dans le groupe. Nous n’avons pas de commentaire à faire sur les plaintes /enquêtes en cours. Nous laissons la justice accomplir son travail.

Quel regard portez-vous sur la gouvernance du groupe et les changements successifs au sein de la direction générale ? Comment les expliquez-vous ?

  • Après le départ de T. Breton, le groupe était tellement fragilisé que malgré le recours systématique, excessif, aux cabinets de conseil américains, les différents successeurs n’ont pas réussi à redresser la barre. Ils ont en effet poursuivi sa gestion court-termiste.
  • Depuis 2022 les projets de sauvegarde se succèdent sans aboutir, ce qui rend la stratégie du groupe illisible accroissant l’inquiétude des salariés, des clients, des investisseurs et des marchés.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de la masse salariale du groupe Atos en France ? Au regard de la situation actuelle, avez-vous des sources de préoccupation ?

Nous sommes aujourd’hui de plus en plus affectés par des départs non souhaités de salariés et des difficultés de recrutement sur un secteur déjà très tendu. Ces difficultés s’accroissent à mesure que l’incertitude sur l’avenir et la santé financière du groupe persiste.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de l’implantation, et notamment l’implantation industrielle, du groupe Atos en France ? Au regard de la situation actuelle, avez-vous des sources de préoccupation ?

L’implantation du groupe en France, et notamment industrielle, est à ce jour stable.

Quel regard portez-vous sur la scission du groupe Atos en deux entités distinctes, Eviden et Tech Foundations ? Quelles sont les raisons justifiant une telle scission ? Pensez-vous que la transparence à l’égard des actionnaires, des investisseurs et des salariés soit suffisante ? Quel est le niveau d’acceptabilité de cette scission ?

  • Le projet de scission du groupe Atos en deux entités distinctes a été présenté comme un plan de sauvegarde. C’est un projet purement financier en raison de la pression exercée par les banques d’investissement sur le groupe surendetté.
  • La transparence vis-à-vis des salariés et de leurs instances représentatives a été insuffisante. Par exemple nous n’avons pas eu d’information exhaustive lors des consultations obligatoires sur la stratégie poursuivie et sur le plan d’affaires notamment pour la partie Eviden.
  • La scission de l’activité en France s’est faite sur la base des unités organisationnelles (divisions TS, BDS…) et non sur les activités réelles, conduisant à des concurrences importantes, par exemple dans le domaine de la cybersécurité, du cloud, de l’IA…, alors que l’objectif premier était le détourage des activités et des périmètres des deux nouvelles entités.
  • En outre, la CFDT s’est interrogée sur l’équité et l’équilibre du partage des contrats, ressources, sous-traitance, salariés, chiffre d’affaires, marges, dette, fonds de roulement etc. Eviden et Tech Foundations sont des vases communiquant à notre sens.

Que pensez-vous du projet de cession de Tech Foundations à la société EP Equity Investment (EPEI) de Daniel Kretinsky ? Quelles sont les raisons qui justifieraient une telle cession ? Pensez-vous que la transparence à l’égard des actionnaires, des investisseurs et des salariés soit suffisante ? Quel est le niveau d’acceptabilité de ce projet de cession ? À votre connaissance, est-ce que ce projet serait assorti de garanties de sauvegarde des emplois ?

  • Après le renoncement d’Airbus à investir à hauteur de 30% dans le groupe, apportant des fonds qui, selon la direction, auraient permis de restructurer la partie Tech Foundations en difficulté, Atos a annoncé sa vente à D. Kretinsky.
  • L’accord avec Daniel Kretinsky comprendrait une stabilité de la gouvernance et de la stratégie. Les dirigeants actuels seraient maintenus, ainsi que la stratégie qu’ils ont commencé à mettre en œuvre. Cet accord n’a pas été présenté aux instances représentatives du personnel.
  • La CFDT a demandé à Daniel Kretinsky de s’engager fortement pour la préservation de toutes les entités de Tech Fondations et pour la garantie d’emploi. Nous n’avons obtenu aucune réponse claire et ferme à notre demande.
  • Depuis l’annonce de l’échec des négociations avec D. Kretinsky, nous n’avons pas eu d’information de la direction sur un éventuel plan B. les activités Tech Foundations sont réputées être en difficulté et nécessiteraient une restructuration que la direction n’a visiblement pas les moyens financiers de mettre en œuvre. La question reste posée quant à la survie et la pérennité de ces activités et l’emploi afférent.

Que pensez-vous du projet d’achat de la branche Big Data & Cybersecurity (BDS) par le groupe Airbus ? Quelles sont les raisons qui justifieraient une telle cession ? Pensez-vous que la transparence à l’égard des actionnaires, des investisseurs et des salariés soit suffisante ? Quel est le niveau d’acceptabilité de ce projet de cession ? À votre connaissance, est-ce que ce projet serait assorti de garanties de sauvegarde des emplois ?

  • Atos a annoncé dans le même temps d’une part que D. Kretinsky allait investir en plus à hauteur de 7,5% dans les activités de la partie Eviden et, d’autre part, une future vente supplémentaire d’actifs dans la partie Eviden, à hauteur de 400 millions d’euros. La vente à D. Kretinsky ayant échoué, la vente de plus d’actifs (vente par appartements) pourraient être à l’ordre du jour. Ce qui représente un risque pour l’emploi.
  • La partie Eviden est un ensemble stratégique et cohérent et ne peut être démantelée sans risque important pour son évolution et sa profitabilité.
  • Dernièrement, la direction a annoncé le renoncement de D. Kretinsky à son investissement à hauteur de 7,5% dans la partie Eviden ainsi qu’un projet d’achat de la branche Big Data & Cybersecurity (BDS) par le groupe Airbus.
  • La CFDT est préoccupée par une potentielle « vente par appartement » du groupe, notamment de la partie Eviden avec ces dernières annonces, ce type de vente pouvant laisser sur le carreau les milliers de salariés dont les activités ne seraient pas considérées comme attractives et suffisamment rentables par les acquéreurs.
  • Concernant la vente de BDS à Airbus, la phase de due diligence aurait démarré le 15 janvier, la phase d’information consultation n’ayant pas encore débuté, nous n’avons aucune information ni sur le périmètre réel de la vente ni sur les questions financières ni sur les éventuelles garanties ou conséquences sur l’emploi des salariés, tant sur la partie cédée que sur la partie restante du groupe.
  • La CFDT reste préoccupée par le maintien de tous les emplois du groupe.

Que pensez-vous des projets d’achat d’activités par David Layani, PDG de OnePoint ? Quelles sont les raisons qui justifieraient une telle cession ? Pensez-vous que la transparence à l’égard des actionnaires, des investisseurs et des salariés soit suffisante ? Quel est le niveau d’acceptabilité de ce projet de cession ? À votre connaissance, est-ce que ce projet serait assorti de garanties de sauvegarde des emplois ?

  1. Atos a annoncé l’entrée de OnePoint, société dirigée par D. Layani comme premier actionnaire de référence du groupe Atos à hauteur de 11,4% à fin 2023. À ce jour, aucune information concernant des marques d’intérêt de OnePoint sur le groupe ou partie du groupe (supposément la branche Digital), ne nous a été présentée.
  2. Néanmoins, la partie Eviden est un ensemble stratégique et cohérent et ne peut être démantelée sans risque important pour son évolution et sa profitabilité.
  3. En l’absence de clarification des intentions de OnePoint, la CFDT est préoccupée par une potentielle « vente par appartement » du groupe, notamment de la partie Eviden, ce type de vente pouvant menacer l’emploi des milliers de salariés dont les activités ne seraient pas considérées comme attractives et suffisamment rentables par les acquéreurs.
  4. La CFDT reste préoccupée par le maintien de tous les emplois du groupe.

Selon vous, quelles sont les « activités stratégiques » et les « activités souveraines » qu’il conviendrait de protéger dans les différentes négociations en cours ?

  1. Le groupe Atos est le dernier constructeur de supercalculateurs français et Européen.
  2. Le groupe est un leader en cyber sécurité
  3. Le groupe développe les systèmes de contrôle-commande des centrales nucléaires
  4. Le groupe développe des systèmes de communication sécurisées
  5. Le groupe développe les systèmes pour la défense
  6. Le groupe développe et héberge dans ses centres de données, les données sensibles et des applications de plusieurs services gouvernementaux, centre de recherches, services semi publics et organismes d’importance vitale (OIV)

Selon vous, quelles sont les perspectives d’évolution du groupe Atos et de sa stratégie ?

Depuis l’ère Breton, la stratégie du groupe est financière et non industrielle. La CFDT a demandé à la direction de présenter un projet industriel qui justifierait la scission et les différentes cessions envisagées. La direction n’a jamais répondu à cette demande et reste cantonnée dans les covenants et échéances bancaires. En février 2024, S&P a abaissé la note d’Atos de « B- » à « CCC », assortie d’une perspective négative. « Risque de subir des retards pour assurer ses besoins de liquidités au moyen d’un refinancement dans les 12 prochains mois ». Dès lors, le seul objectif de la direction est le refinancement de la dette, d’où la nomination de l’administratrice ad hoc pour l’aider dans la négociation avec les banques d’investissement.

Selon vous, quel devrait être le rôle des pouvoirs publics face à cette situation ?

  1. La CFDT a demandé depuis plus d’un an au Gouvernement d’investir dans Atos. L’objectif aurait été double : d’une part sécuriser les actifs souverains et stratégiques, d’autre part stabiliser et rassurer l’actionnariat existant et intéresser et attirer de nouveaux actionnaires de référence, en plus d’encourager l’investissement bancaire.
  2. Le Gouvernement n’a hélas pas répondu à notre demande, tout en nous assurant qu’il « ne laissera[it] jamais Atos aller au tapis ». Le Gouvernement s’est exprimé la semaine dernière sur son intention de sauver et de sécuriser l’avenir des activités et des emplois souverains. Cette réponse induit un doute sur les intentions du Gouvernement envers le reste des emplois qu’il juge « non stratégique et non souverain » et qu’il n’envisagerait peut-être pas de sauvegarder.
  3. La CFDT réitère sa préoccupation pour le maintien de tous les emplois du groupe.

Seriez-vous favorable à un accompagnement renforcé du comité interministériel de restructuration industrielle ?

La CFDT est favorable à un accompagnement renforcé du comité interministériel de restructuration industrielle qui permettrait de garantir le maintien durable de tous les emplois du groupe.

Seriez-vous favorable, si cela est justifié, au déclenchement d’un contrôle des investissements étrangers en France ?

La CFDT est respectueuse du cadre réglementaire Français et Européen, néanmoins sa préoccupation reste prioritairement le maintien de tous les emplois du groupe.

Quelles seraient vos recommandations pour améliorer la situation actuelle ?

  1. La valeur ajoutée d’Atos réside dans la possibilité de fournir des solutions clés en mains de bout en bout ; la vente de certains actifs risque de fragiliser les entités restantes.
  2. L’engagement financier de l’État est nécessaire pour sécuriser les emplois et l’avenir de tous les salariés et pour maintenir la pérennité des entités Eviden et Tech Foundations, avec le concours d’autres investisseurs sérieux de long terme intéressés par les activités et leur développement.
  3. À l’heure de la nécessaire réindustrialisation, il est préférable que nos actifs restent localisés en France et sous contrôle du Gouvernement Français ;
  4. La cession de Syntel au lieu de BDS pourrait être évaluée
  5. La dette financière pourrait être reconvertie en actions
  6. Définir une vision et une stratégie à moyen terme avec une gouvernance et une direction opérationnelle stable ;

Autres

Est-ce qu’il y a d’autres remarques, informations ou documents que vous souhaiteriez partager avec les rapporteurs ?

Voici une présentation de l’historique de l’évolution de la situation financière du groupe.

Évolution de la situation financière

2012

Chiffre d’affaires : +0,8% de croissance
Chiffre d’affaires Infogérance : +2,4% de croissance (l’activité pèse 50% du chiffre d’affaires)
Pas de dette

2013

Chiffre d’affaires : -0,4% de croissance
Chiffre d’affaires Infogérance : -0,4% de croissance (l’activité pèse 50% du chiffre d’affaires)
Pas de dette

2014

Chiffre d’affaires : -1,2% de croissance organique* (grâce à BDS +14%)
Chiffre d’affaires Tech Foundations : -2% de croissance organique
Pas de dette
*à périmètre constant et taux d’échange constant

2015

Chiffre d’affaires : +0,4% de croissance organique* (grâce à BDS et Worldline)
Chiffre d’affaires Tech Foundations : +0,4% de croissance organique
Chiffre d’affaires Conseil et intégration : -2.2% de croissance organique
Pas de dette
*à périmètre constant et taux d’échange constant

2016

Chiffre d’affaires : +1.8% de croissance organique (grâce à BDS et Worldline)
Chiffre d’affaires Tech Foundations : 0,9% de croissance organique
Pas de dette

2017

Chiffre d’affaires : +2,3% de croissance organique (grâce à BDS et Worldline)
Chiffre d’affaires Tech Foundations : 0,9% de croissance organique
Pas de dette

2018

Acquisitions d’un montant net de 3 644 millions d’euros, principalement Syntel et SIX Payment Services.
En 2018, le groupe a procédé à un programme de rachat d’actions pour 102 millions d’euros.
Le versement en numéraire du dividende sur les résultats 2017 a représenté -79 millions d’euros.
En conséquence, l’endettement net du groupe au 31 décembre 2018 s’est établi à ‑2 872 millions d’euros.
Chiffre d’affaires : +1.2% de croissance organique
Chiffre d’affaires Tech Foundations : -2,8% de croissance organique

2019

Chiffre d’affaires : +1.4% de croissance organique
Chiffre d’affaires Tech Foundations : -0.6% de croissance organique
Dette :1 736 millions euros
Net acquisitions / cessions en 2019 : +625 millions d’euros
Vente des actions Worldline en novembre

2020

Chiffre d’affaires : -3,0% de croissance organique
Dette nette : 467 millions euros
Remboursement anticipé d’obligations et du prêt contracté pour financer l’acquisition de Syntel.

2021

Chiffre d’affaires : -4,3% de croissance organique

Chiffre d’affaires Tech Foundations : -11,4%

Le résultat net part du groupe est ressorti à -2 962 millions d’euros, incluant d’importantes dépréciations de goodwill et d’autres actifs, des provisions, ainsi que des dépréciations de créances douteuses et d’actifs de contrats, la réévaluation du contrat BPO (UK), l’augmentation des coûts de structure du fait du programme Spring mis en œuvre en 2020.

Le flux de trésorerie disponible s’est élevé à -419 millions d’euros contre 513 millions d’euros en 2020 ; (une variation négative du BFR pour -156 millions d’euros ainsi que les coûts liés au plan de redressement en Allemagne pour un montant de 180 millions d’euros).

La dette nette s’est élevée à -1 226 millions d’euros

2022

Chiffre d’affaires : +1,3% de croissance organique
Chiffre d’affaires Tech Foundations : -1,6%
La dette nette s’est élevée à -1 450 millions d’euros
La liquidité 3,3 milliards d’euros
Les coûts de réorganisation, de rationalisation et d’intégration se sont élevés à -283 millions d’euros
Le flux de trésorerie disponible s’est élevé à -187 millions d’euros en 2022
Programme de cessions de 700 millions d’euros
Projet de cession de Tech Foundations

2023

La dette nette s’est élevée à -2 321 millions d’euros à fin juin 2023, comparé à ‑1 792 millions d’euros à fin juin 2022.

Le flux de trésorerie disponible s’est élevé à -969 millions d’euros au premier semestre 2023 (transformation et des coûts associés (-274 millions d’euros), ainsi qu’un impact sur le besoin en fonds de roulement (environ -250 millions d’euros))

Dettes financières à échéance avant fin 2025 : 3 650 millions d’euros

Projet de vente de plus d’actifs : BDS pour Airbus, et d’autres…

Nos communications CFDT sur tous ces sujets

Comment Atos n’a pas réussi à amortir le choc ?
https://www.youtube.com/watch?v=t9YTJuTKPCM

Rodolphe Belmer, bienvenue parmi nous, chez Atos !
https://www.youtube.com/watch?v=qEAEeBd6YZs

2022, Annus Mirabilis @AtoS Chiche, Rodolphe !
https://www.youtube.com/watch?v=QX_RhZM69co

AtoS : BDS n’est pas à vendre !
https://www.youtube.com/watch?v=MY_rzrvk_rY

@Atos, un projet, un renouveau ? Ensemble, faisons le advenir dans sa version la meilleure !
https://www.youtube.com/watch?v=V2v7zXWgwXU

Atos et Eviden condamnés à réussir car l’avenir de 110000 salariés est en jeu !
https://www.youtube.com/watch?v=0xk2nGhx0jM

La CFDT Atos Eviden : M. Bruno Le Maire, ministre de la souveraineté industrielle et numérique.
https://www.youtube.com/watch?v=TxHpv_RqHIQ

Communiqué CFDT Atos suite aux annonces du 28/07/2023
https://www.youtube.com/watch?v=mxMXTkPcZDU

Atos & Eviden, le partage est-il équitable ?
https://www.youtube.com/watch?v=8Fk1S688Yp4

Lettre de la CFDT Atos Eviden à Jean-Pierre Mustier et Yves Bernaert
https://www.youtube.com/watch?v=b6Asn_ZBSVg

La CFDT Atos Eviden à Bercy.
https://www.youtube.com/watch?v=Zvcz2cPL28E

Interview France Info CFDT Atos Eviden suite aux annonces de Bruno Le Maire
https://www.youtube.com/watch?v=x8bDGJStxIA

Intervention de la CFDT à l’AG des Actionnaires, Séparation de Worldline
https://www.cfdt-atos.org/actualite-sociale-et-economique-ues-atos-france-avril-mai-2019/

Achat Syntel et arrêt du projet de restructuration de l’activité d’infrastructure
https://www.cfdt-atos.org/coup-de-theatre-Syntel-idm/

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