La CFDT Atos, première organisation syndicale du groupe Atos, a alerté il y a quelques mois le Président de la République et le Gouvernement quant à l’impact des campagnes de déstabilisation dont le groupe fait l’objet. Ces campagnes ont un impact non négligeable sur les salariés qui composent le groupe et que nous représentons. La CFDT vous interpelle de nouveau sur la nécessité d’œuvrer pour préserver et soutenir ce fleuron de l’industrie française, unique fabriquant européen de calculateurs haute performance HPC indispensables à la recherche scientifique et militaire, leader mondial des services du numérique et des technologies de cryptologie/cybersécurité et spécialiste du contrôle-commande dans le nucléaire. C’est un acteur majeur d’une des priorités du Gouvernement, la souveraineté technologique et industrielle et l’emploi, en France et en Europe.
www.youtube.com/watch?v=TxHpv_RqHIQ
Depuis plusieurs mois, Atos met en œuvre son plan de relance et de transformation, matérialisé par la scission en vue de renouer avec la croissance et la sauvegarde des entités du groupe. Percevant sa valeur intrinsèque, plusieurs entreprises émettent des marques d’intérêt via-à vis du groupe; Indéniablement, Atos suscite toutes les convoitises.
Dans le même temps, la campagne de presse, d’Atos bashing, se poursuit avec minutie et vise à déstabiliser le groupe, avec un risque d’impact sur l’emploi en France et dans le monde. Ceci avec le concours de fonds d’investissement activistes minoritaires qui vont jusqu’à faire appel aux organisations syndicales interne. La CFDT Atos dénonce avec force ces méthodes.
Le groupe annonce des résultats en amélioration avec une hausse de 2,2 % de son chiffre d’affaires au premier trimestre 2023, à 2,8 milliards d’euros. Il continue d’être positionné par les classements internationaux comme le leader mondial dans plusieurs domaines. Atos et ses salariés, dont l’engagement reste indéfectible, continuent de croire et de construire leur avenir. Ils s’investissent tous les jours dans la réalisation de projets, apportent des solutions innovantes et délivrent à nos clients dont la confiance leur demeure acquise.
Atos compte 43 nouveaux supers calculateurs dans le Top 500 mondial et le 4 -ème supercalculateur le plus puissant au monde. Même s’il est regrettable qu’en 2019, le supercalculateur Jean Zay ait été commandé par le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, au groupe américain HPE, les HPC d’Atos-Eviden sont et seront utilisés dans plusieurs centres de supercalcul EuroHPC par exemple : Sofia Tech Park en Bulgarie (Discoverer), CINECA en Italie (Leonardo), IZUM en Slovénie (Vega), LuxProvide au Luxembourg (MeluXina), Minho Advanced Computing Centre au Portugal (Deucalion), et désormais au Barcelona Supercomputing Center (MareNostrum5). De plus, à partir de 2024 les HPC Atos Eviden pourront intégrer dans leur architecture un microprocesseur européen développée par la startup française SiPearl, afin de renforcer la souveraineté du calcul intensif européen et français. Ces HPC seront fabriqués, à l’ère de l’industrie 4.0, dans la toute nouvelle usine angevine du groupe Atos, véritable centre d’innovation européen.
C’est pourquoi la CFDT , soucieuse des salariés, de leurs conditions de travail et de leur avenir professionnel sollicite le soutien et l’aide de l’État Français afin qu’Atos-Eviden puisse être préservé et continue, d’incarner l’excellence européenne en matière de super calcul à l’ère exaflopique et de renforcer la stratégie européenne en informatique quantique et en cybersécurité et la souveraineté numérique en général.